Ce n’est pas pour attiser la braise dans l’âtre de la Radio Télévision Suisse, mais un accident de travail est si vite arrivé…
C’est la révélation choc de ce samedi 31 octobre et la preuve irréfutable qu’il ne faut pas déménager les locaux de la RTS à Lausanne, cette contrée où il ne se passe rien d’autre que quelques afterworks entre vieux jeunes adultes encore boutonneux qui dissertent, dégoisent et puis dégueulent leur mauvais vin des vignes de Guy Parmelin : les stagiaires de la RTS passeraient trop de temps sous les bureaux à ramasser des stylos, des crayons gris et toute sortes d’autres objets dont on se passerait bien de mentionner le nom.
Ainsi, leur progression professionnelle serait entravée par les nombreuses heures réalisées à analyser le galbe de la moquette plutôt que de s’affairer à la tâche pour laquelle on les rémunère rubis sur l’ongle du contribuable qui paie ses impôts en bonne et due forme – c’est-à-dire tout le monde sauf les habitants de Cologny et de Champel.
D’aucuns accusent Darius Rochebin, lequel aurait une fâcheuse tendance à laisser dégringoler toutes sortes d’objets sur le sol. Du haut de son mètre septante-sept, et du fait de ses nombreuses heures passées à présenter le téléjournal dans des chaises plus inconfortables les unes que les autres, Darius, l’enfant-prodige, le bien-aimé – ou tout autre nom d’oiseau dont vous l’affublerez – aurait en effet quelques problèmes de dos, un lumbago parfois, une scoliose de temps à autre. Son physiothérapeute, que nous avons eu au téléphone, de confirmer : « Il traine beaucoup de casseroles, c’est pourquoi son dos est fatigué. Mais je crois qu’en passant la frontière, les autorités françaises ont saisi les marmites et autres ustensiles qu’il trimbalait avec lui. Pas de contrebande, qu’ils ont dit ».
La RTS, pour sa part, a tenu à préciser que les stagiaires se situaient sous les auspices de la convention collective de travail élaborée par la direction générale du développement économique, de la recherche et de l’innovation – DG-DERI(CK) – anciennement présidée par le conseiller d’État démissionnaire Pierre Maudet. De quoi rassurer tous ceux qui s’inquiétaient de voir leurs proches s’enfermer, de longues heures durant, dans la salle de bain avec des lames de rasoirs.
La Rédaction.
Illustration: « Kneeling at the bathroom door. » by Colin Davis Studio is licensed under CC BY 2.0
Commentaires récents