Opinion

Selon Albert Rösti, la canicule c’est « dans la tête »

Pas de panique concernant le dôme de chaleur qui envahira la Suisse ainsi que la France dès vendredi. Selon le conseiller fédéral en charge de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication, la canicule serait en effet « dans la tête ». Cela étant, il suffirait de se convaincre de son absence pour ne pas la ressentir. 

« Tout comme la fatigue inhérente à un effort physique, la chaleur ressentie lors des épisodes caniculaires, c’est dans la tête », a indiqué tout à l’heure le conseiller fédéral agrarien en charge de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication, Albert Rösti. En effet, de même qu’on est un peu moins fatigué quand on parvient à se convaincre qu’on ne l’est pas, de même ressentirait-on moins la chaleur quand on ne la considérerait que comme une vue de l’esprit. Partant ne s’agirait-il pas de s’attaquer aux causes des épisodes caniculaires – à savoir, au hasard, le réchauffement climatique induit par notre mode de production – par des mesures politiques idoines et concrètes, mais bien « d’habituer son esprit » aux températures écrasantes. 

À cette fin, Albert Rösti préconise ainsi de recourir à la pensée positive, laquelle consiste à se répéter une centaine de fois qu’il ne fait pas quarante degrés Celsius à l’ombre, mais bien dix ou douze. Ce faisant, ressentirait-on une légère brise qui, non contente de remplacer l’impression de brûler littéralement sur place par une légère sensation de fraîcheur, permettrait à l’humain de maintenir sa température corporelle à son niveau habituel durant quelques minutes. Là ne s’arrêtent cependant pas les bons tuyaux de notre bon vieux Huggy, lequel invite par ailleurs à se persuader que la canicule n’existe que dans notre esprit afin de n’en point ressentir les effets. « Ça c’est comme avec les gauchistes ! », souligne ce dernier. « Quand on ne pense pas à eux, ils disparaissent ! », ajoute-t-il. « Pour ma part, j’ai cependant un peu plus de mal avec qu’eux qu’avec la canicule, parce que les premiers m’obsèdent », déplore enfin Albert Rösti qui cependant conclut que cela, à l’instar de la lecture, de l’écriture ou de la branlette, se travaille. 

La Rédaction. 

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