Santé

Un employé qui était parti aux toilettes sans timbrer retrouvé mort six semaines plus tard

Alors que le débat fait rage pour savoir s’il faut obliger les employés à pointer durant leur pause pipi, un employé d’une entreprise active dans le nettoyage a été retrouvé mort sur son lieu de travail, vendredi dernier. « Si nous avions su qu’il était parti aux toilettes, nous aurions pu agir rapidement pour lui sauver la vie », souligne sa direction qui milite désormais activement pour équiper ses collaborateurs de bracelets électroniques capables également de leur administrer des « chocs électriques stimulants ».

Triste nouvelle pour le monde du travail. Un employé qui était parti aux toilettes a été retrouvé mort vendredi en fin de journée, la tête dans son urine et le pantalon baissé jusqu’aux genoux, vraisemblablement depuis un certain temps. Âgé d’une quarantaine d’années, l’homme que ses collègues décrivent comme « d’un naturel plutôt discret » mais « toujours prêt à rendre service » – et notamment à les remplacer quand ils font semblant d’être malades pour ne pas aller bosser pour des peccadilles tandis que leur patron tyrannique s’en met plein les poches – avait été aperçu pour la dernière fois il y a six semaines, affairé à ranger une commande dans la réserve de son entreprise de nettoyage à sec. Aucun de ses collègues ne l’avait revu depuis. Rasoir d’Ockham oblige, ces derniers privilégiaient jusque-là l’hypothèse de son licenciement, chose courante au sein de leur organisation. Or, pour son plus grand malheur, c’est un infarctus qui a emporté cet honnête travailleur au moment ou celui-ci démoulait un cake…

« Ce n’est pas la première fois qu’un incident survient et que nous n’en sommes informés que tardivement parce que nous ignorons ce que font nos employés », déplore sa direction, laquelle milite désormais pour le pointage systématique de ses employés ainsi qu’en faveur du port du bracelet électronique capable également, s’il le faut, d’envoyer des décharges électriques stimulantes. « Marrant mais la loi ne prévoit pas l’interdiction des chocs électriques, pour autant que ceux-ci soient utilisés pour motiver les collaborateurs », souligne un spécialiste en droit du travail. « La plupart des managers que je connais recommandent par ailleurs cette façon de faire, qui a déjà fait ses preuves, notamment en Chine et dans le Département de la santé et des mobilités de l’Etat de Genève », ajoute du reste l’homme de loi, lequel prévoit une généralisation massive, à l’avenir, de ce genre de dispositifs.

La Rédaction.

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