Selon toute vraisemblance, les Valaisans faisaient donc déjà fondre du fromage en s’enivrant il y a de cela 2000 ans.
Les Valaisans avaient-ils déjà pris, il y a deux mille ans, l’habitude peu recommandable – selon les nutritionnistes – de faire fondre du fromage tout en s’arrachant la gueule à coup de fendant ? Oui, répondent sans aucune équivoque les quelques chercheurs de la petite équipe d’archéologistes qui, pas plus tard que ce matin, a fait une découverte pour le moins surprenante en marge du chantier d’extension de l’autoroute du Valais, près de Rarogne. Dans un fossé adjacent au tracé et destiné, à terme, à accueillir un local technique a en effet été mis à jour une fresque sur laquelle se distinguent un appareil à raclette TTM DS 2000 et – après tout fallait-il s’y attendre – une dizaine de cadavres de bouteilles de blanc au milieu desquels gisent deux individus, dont un dans son vomi. « Cette splendide représentation du quotidien Valaisan d’il y a environ deux mille ans frappe par sa remarquable qualité d’exécution ! », d’après les chercheurs. « Jamais nous n’aurions imaginé des alcooliques notoires capables d’une telle réalisation ! », s’étonnent ces derniers.
Un canular ?
S’il est désormais formellement authentifié que la fresque appartient au passé, tel n’a pas d’emblée été le cas. « On a d’abord cru à une blague », témoigne le responsable de la fouille. « Vous savez, les jeunes s’amusent comme ils peuvent dans ce trou à rat. » Et donc : « Que ces derniers se soient organisés pour peindre et puis dissimuler cette fresque afin que nous la retrouvions et passions ensuite pour des cons une fois la supercherie révélée était tout à fait probable », ajoute ce dernier. Une hypothèse heureusement infirmée dans la journée par une méthode de datation au carbone quatorze.
220V
Évaporés les doutes concernant l’authenticité de la fresque, restait encore à savoir comment les Valaisans étaient déjà capable, il y a deux mille ans, d’alimenter des appareils à raclette en électricité. En effet, tout laissait jusqu’à présent à penser que ces derniers n’avaient jamais été aussi avancés technologiquement que les Égyptiens. « C’est une erreur », explique Gims. « De même que les pyramides était recouvertes d’or pour capter l’électricité des éclairs, de même, les montagnes étaient enduites d’argent afin d’attirer la foudre », détaille celui-ci. « L’énergie ainsi captée servait soit directement à alimenter les foyers des Valaisans soit à actionner des pompes afin de remonter l’eau des barrages », décrit-il. « Le surplus était vendu aux Genevois pour leur permettre de recharger leurs véhicules électriques », nous apprend également Gims.
Un passé oublié… Comme la soirée de la veille, un lendemain de cuite
Cette peinture vient donc apporter un nouvel éclairage sur le passé oublié des Valaisans : si aucun d’entre eux n’avait en effet été foutu d’écrire des mémoires qui pussent servir aux historiens afin de relater les faits, l’on sait désormais que ce n’est pas durant le Haut Moyen-Âge, avec l’invasion des burgondes – connus aussi bien pour leur férocité que pour leur descente – qu’ils devinrent alcooliques. « Cela remonte donc à bien plus loin ! », concluent les chercheurs.
La Rédaction.
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