Toutes les bonnes relations de travail ont une fin malheureuse, mais pas pour les employées de Pimkie. En effet, licenciées avec effet immédiat en décembre dernier, celles-ci viennent de se voir offrir une paire de boucles d’oreilles et trois bracelets fantaisie qui trainaient encore dans les locaux de l’enseigne de bijoux bas de gamme.
« C’était la moindre des choses », déclare le porte-parole de leur ancien employeur, interviewé par notre stagiaire. « Déjà que nous ne leur avons pas versé leur dernier salaire ! ». D’ajouter : « nous ne sommes quand même pas des chiens ! Enfin… Nous avons quand même un minimum de respect pour ces pauvres diables ! »
Pour les anciennes collaboratrices de l’enseigne, cette reconnaissance du travail accompli, même minime, est un « soulagement ». Corinne, 37 ans et maman à charge de trois enfants va ainsi pouvoir revendre ces quelques colifichets pour acheter du lait en poudre à son dernier né. Kimberly, quant à elle, du haut de ses 27 ans, déclare avoir « hâte de les [ses nouvelles boucles d’oreilles] porter au Village [du Soir] ! » Aucune d’elles n’en veut à la direction. « Vous savez, les bourgeois, c’est comme les cochons, plus ça devient vieux, plus ça devient… C’est quoi la suite déjà !? », conclut Francine, 60 ans, pour résumer la situation.
La Rédaction.
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