Société

Descente du Rhône – Les bouées licorne bientôt interdites en Ville de Genève

Les détenteurs de bouées licorne seront bientôt priés d’en changer. En cause, une surcharge des hôpitaux à cause de l’augmentation considérable des violences adressées envers eux depuis plus d’une année. 

Il en existe des milliers et pourtant la plupart des gens qui peuplent la cité de Calvin décident d’acheter des bouées licorne. La Ville a décidé d’agir. Ainsi, dans un motion intitulée « Stop aux connards ! Pour l’interdiction des bouées licorne en Ville de Genève ! », des députés de gauche comme de droite ont demandé d’une seule voie l’interdiction des bouées licorne au conseil administratif. 

« Depuis l’apparition des bouées licorne il y a de cela trois ou quatre saisons, le nombre de connards et de connasses n’a cessé d’augmenter à Genève », explique le porte-parole du département de l’aménagement. « Ce n’est de loin pas leur présence qui nous gêne. Des cons, il y en a partout et il y en aura toujours. On ne peut pas lutter », ajoute ce dernier, « le problème, ce sont les gens qui n’aiment pas les cons et les passent à tabac lorsqu’ils sortent de l’eau, vers Vernier », déplore-t-il.

Rien que la semaine dernière, une dizaine de détenteurs de bouées licorne avaient terminé aux urgences. L’un d’eux s’était même retrouvé avec sa bouée dans le cul, dépassant de l’autre côté par son œsophage. Son agresseur, lequel préfère rester anonyme, de témoigner : « je n’en peux plus. Non content de manquer cruellement d’originalité, ceux qui possèdent des bouées licorne ont aussi très souvent la fâcheuse habitude de porter des tatouages tribaux ou des t-shirts moulants. Trop c’est trop ! »

« Avec la septième édition du covid, nous ne pouvons pas nous permettre qu’autant de cons surchargent les hôpitaux », avertit quant à elle la responsable communication des HUG. « Mais puisque, paraît-il, les cons ça ose tout, j’invite ces derniers à oser acheter des bouées plus originales afin d’éviter toute forme de provocation et de terminer à l’hôpital cantonal. » De conclure : « cela dit, entre nous, je suis de tout cœur avec ceux qui frappent les détenteurs de bouées licorne. Cette mode n’a que trop duré ! »

La Rédaction. 

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