Culture

Les organisateurs de la Fête de la Musique demandent aux fans de s’abstenir de chanter durant les concerts

Les gens qui chantent durant les concerts c’est « casse-pied », ont fait savoir les organisateurs de la Fête de la Musique.  Ils sont priés de s’abstenir sous peine d’être évacués manu militari. 

Les organisateurs de la fête de la musique rappellent qu’il n’est pas nécessaire de chanter durant les concerts. À plus forte raison lorsque vous entretenez un profond déni concernant vos capacités à pousser la chansonnette ou que vous ignorez les paroles du chant que vous essayez maladroitement de reproduire. C’est, en substance, ce qu’ont déclaré les organisateurs du festival, lesquels espèrent que leur avertissement suffira à retenir les graines de Castafiore qui se rendront les 24, 25 et 26 juin sur le parvis des diverses scènes éparpillées dans la Ville de Genève et alentours.

« Les artistes n’en peuvent plus ! », explique un programmateur. « Ils font l’effort d’écrire de belles chansons, de trouver des paroles inspirées et vous vous piétinez leur travail comme s’ils n’étaient que de vulgaires stagiaires au DG-DERI ! Ce n’est pas correct ! Je dirais même plus : c’est casse-pied ! », ajoute ce dernier visiblement très mécontent. 

De plus en plus d’artistes souffrent en effet d’acouphènes, non pas à cause de leurs propres chansons, qui sont, lorsqu’ils ne s’appellent pas Bastian Baker, la plupart du temps des chef-d’œuvre, mais à cause des cris gutturaux poussés, un peu plus bas, dans la fosse de leurs concerts, par leurs fans. C’est ainsi que, dernièrement, le chanteur Gjon’s Tear avait dû être héliporté de toute urgence au CHUV après que l’un de ses tympans a sauté en plein concert, à cause d’un admirateur entonnant sa chanson Tout l’univers.

Pour éviter les accidents, la Ville a ainsi fait appel aux videurs de l’Usine – oui ceux qui servent d’ordinaire à empêcher les gens de fumer à l’intérieur – pour évacuer les gens qui chantent. Cette dernière de préciser néanmoins : « les fans pourront encore allumer leur briquet et applaudir. C’est déjà pas mal ! ». Et de relativiser : « nous prions néanmoins pour que l’un de ces abrutis n’enflamme pas les cheveux d’un autre… »

La Rédaction. 

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