Les Suisses ne sont pas si bons qu’on croit. Selon une étude, beaucoup se réjouiraient en effet de la probabilité élevée de décès prématuré chez les conducteurs de trottinettes électriques.
À l’instar du CM de la RTS, les conducteurs de trottinettes électrique n’ont pas bonne presse. En témoigne un récent sondage statistiquement représentatif de la population suisse, lequel a notamment posé la question suivante : « Selon vous, la perspective d’un décès prématuré des conducteurs de trottinettes électriques est : (1) pas du tout réjouissante ; (2) plutôt pas réjouissante ; (3) ne me fait personnellement ni chaud ni froid, (4) plutôt réjouissante ; (5) totalement réjouissante ». Or, à cette question, 79.9% des Suisses répondent au moins par la modalité « plutôt réjouissante »...
Cependant que ce résultat n’est pas surprenant, les chercheurs s’attendaient toutefois à un peu plus de bienveillance de la part des Helvètes. Il n’en est rien comme l’illustrent les propos également recueillis par les scientifiques : « Déjà ils ont vraiment une dégaine de merde sur leurs trot’ électriques là », rapporte Jean-David, un hipster lausannois. « En général, ce sont surtout des bledards ou des banquiers qui font l’acquisition de ce genre d’engins », remarque quant à elle Capucine, étudiante en design mode à la Haute école d’art et design de Genève. « Les conducteurs de trottinettes électrique sont très mal élevés ! », souligne pour sa part un troisième individu prénommé Prométhée, lequel précise qu’il eut plus d’une fois la route coupée par l’un d’eux sans que jamais aucun ne s’arrêtât pour s’enquérir de son état de santé mental et que, cela étant, il vit désormais dans la crainte permanente de voir ses jours se terminer brutalement des suites d’un carambolage avec un trotinettiste.
La Rédaction.