Suisse

83% des Suisses déclarent que la vie ne vaudrait pas la peine d’être vécue si l’Aromat n’existait pas

Un sondage réalisé à l’occasion du 70ème anniversaire du condiment helvétique, démontre qu’une grande partie des Suisses – surtout en Suisse allemande – se seraient déjà foutus en l’air si l’Aromat ne donnait pas non seulement du goût à leurs pâtes au beurre mais également à leur vie.

Les vrais héros ne portent pas de capes ni de slips moulants par-dessus leurs pantalons, ils sont en revanche enveloppés d’une fine couche d’aluminium et leur prénom se prononce en trois syllabes : AR-OM-AT. Vous l’aurez compris, les vrais héros se vendent à la Migros, à la Coop ou encore à Denner. Ils ne paient pas de mine mais mine de rien ont sauvé plus de vie que les millions de francs – qu’ils soient destinés à susciter l’envie de faire du sport ou à écarter celle de se foutre en l’air du haut du Pont-Butin – dépensés en politiques de santé publique inefficaces car s’attaquant aux effets et non aux causes du mal dont elles visent à remédier. C’est ce que dit une récente étude de l’Université de Genève, laquelle s’ouvre par l’adage suivant : « l’Aromat, cet exquis condiment, a fait infiniment plus pour le bien-être des Helvètes que l’ensemble de tous les chefs des départements de la santé de nos 26 cantons réunis. » Le ton est ainsi donné d’emblée et il ne tarit pas d’éloges tout au long des 1’354 pages du rapport synthétique qui détaille aussi les raisons de l’amour inconditionnel des Suisses pour ce mélange d’arômes. Interrogés, d’aucuns déclarent ainsi que la vie « ne vaudrait pas la peine d’être vécue dans un monde sans Aromat ». D’autres qu’il est « un élément indispensable à leur équilibre. »

Nombreux sont en fin de compte les Suisses qui souscrivent aux déclarations de Hansjörg Schmitt, un Schwytzois de 54 ans : « Ici [NDLR : en Suisse allemande] la vie n’est vraiment pas facile… Ici, les gens sont psychorigides, le contrôle social est en tout point similaire à celui des petits villages de Sicile dans lesquels on ne peut pas faire un mètre sans être épié par un voisin ou une nonna à son balcon et, cerise sur le gâteau, j’en ai ras-le-cul des paysages bucoliques et des stamms de l’UDC ! », ajoute ce dernier qui sitôt conclut : « Si l’Aromat ne mettait pas des paillettes dans ma vie, je me serais déjà foutu en l’air ! »

Comme quoi une vie ne tient pas à grand-chose…

La Rédaction.

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