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À peine arrivé au paradis, Benoît XVI demande un transfert en enfer pour y retrouver ses amis

Au paradis depuis seulement quelques heures, feu le pape émérite Benoît XVI a demandé son transfert vers la géhenne. Motif : c’est là que se trouveraient la plupart de ses amis ; à tout le moins les « moins chiants », affirme-t-il. 

Trépassés, les papes ont bien le droit de s’amuser. Cet aphorisme, c’est le principal argument invoqué par le pape émérite Benoit XVI quelques heures seulement après qu’il a rejoint le paradis et découvert que la plupart de ses amis ont fini en enfer où ils subissent – entre deux rave party – des supplices, notamment celui de Tantale. Joseph Aloisius Ratzinger – de son vrai nom – ne souhaite en effet pas vivre dans l’au-delà le même cauchemar que sur Terre : « Ça fait 95 ans que je m’emmerde à réciter un cantique par-ci, à bénir un enfant par-là, alors croyez-moi qu’après la vie, je ne veux pas réitérer ça ! Une fois dans l’autre monde, je veux passer des soirées à picoler, à prendre de la coke et à me faire un max de personnes ! Surtout, je veux pouvoir enlever cette foutue soutane qui colle aux bonbons quand il fait chaud et qui laisse passer les courants d’air quand il fait froid ! »

Bien que situé idéalement dans le ciel et proche de toutes commodités, le paradis n’est au demeurant pas très fun. La platitude y règne en maître tout comme les pisse-froid, les humains qui disent « bonjour », « merci », « au revoir », et les honnêtes gens. On y boit le plus souvent de l’eau, on y pousse de la fonte jusqu’à posséder le corps d’Apollon et les relations sociales y sont finalement très convenues, c’est-à-dire en tout point similaires à celle que l’on peut expérimenter le soir d’une réception dans le salon de Madame de Bargeton. Cela étant, la plupart des gens qui y sont envoyés refusent ensuite d’y séjourner après l’échéance du délai de trente jours au-delà duquel il leur incombe de se prononcer définitivement sur l’endroit où ils souhaitent passer le reste de l’éternité. « En tant qu’ancien membre des Jeunesses hitlériennes et pour avoir couvert des agressions sexuelles sur mineur, c’était déjà une surprise que d’y être coopté ! », s’étonne ainsi Benoît XVI qui a accepté de revenir avec nous sur les raisons de sa décision. « Mais bon, visiblement, les pires crimes ne suffisent pas toujours à mériter directement la géhenne ! », ajoute ce dernier. « Quoi qu’il en soit, le vieux [NDLR : Dieu] est assez barbant et il pue de la bouche. Je ne veux surtout pas passer l’éternité à ses côtés ! Moi, ce que je veux, c’est pouvoir profiter de la mort aux côtés de mes amis », conclut l’ancien souverain pontife.

La Rédaction. 

Crédit photo : “Pope Benedict XVI” by Sergey Gabdurakhmanov is licensed under CC BY 2.0.

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