Monde

Alain Berset provoque un incident diplomatique en tirant un boulet de canon en direction de la France

L’actuel président de la Confédération a été invité à tirer au canon, ce dimanche, en marge des festivités de l’Escalade organisées dans le canton de Genève. Bilan : une Renault Twingo et deux scooters préalablement volés détruits du côté d’Annemasse.

« Si vous ne dissimuliez pas mon argent, je vous aurais non seulement bombardé, mais j’aurais également envoyé le Charles de Gaulle mouiller dans les eaux du lac de Genève », a confié ce matin Emmanuel Macron à son homologue suisse. Hier après-midi, en marge des festivités de l’Escalade dans le canton de Genève, le président de la Confédération, Alain Berset, a en effet tiré un boulet de canon qui a fini sa course dans une Twingo, de l’autre côté de la frontière, plus précisément à Annemasse, abîmant au passage deux scooters qui avaient été préalablement signalés comme volés auprès des autorités helvétiques. S’il n’a pas fait d’autres dégâts que matériels, l’incident a toutefois exacerbé les tensions qui entourent les relations franco-suisses depuis plusieurs décennies maintenant : « Non content de faire de notre cité un dortoir, ils se mettent maintenant à tirer des boulets sur nous !? », s’est ainsi insurgé à annemassien sur les réseaux sociaux. « Je suis sûr que c’est un coup des Arabes qui vivent en Suisse ! », a pour sa part affirmé un citoyen français très – mais alors très très très – républicain qui n’est toutefois pas raciste et encore moins islamophobe car il a « déjà été une fois au Maroc et déguste volontiers des kebabs », selon ses propres dires.

« On ne comprend pas, le canon aurait pourtant dû tirer à blanc », observent les artilleurs, lesquels s’étaient toutefois protégés juridiquement contre toute éventualité en faisant signer à Alain Berset une décharge le rendant responsable de l’intégralité des catastrophes qui pourraient survenir et qui, hélas, survinrent… « On ne sait jamais avec ces touris… Euh, avec les officiels qui veulent essayer nos gros canons. Ils ont tendance à faire n’importe quoi et après ça nous retombe dessus. Là, au moins on était sûr que ce serait de sa faute, même si c’est nous qui avions réglé l’angle de la pièce d’artillerie pour qu’elle atteigne Annemasse », ajoutent ces derniers.

Bien montée durant tout le jour, la tension entre les deux pays est cependant retombée aux alentours de dix-sept heures, lorsque Manu’ s’est vu proposer de nouveaux taux d’intérêts très avantageux pour ses placements financiers ainsi qu’un chalet à Gstaad où lui et sa compagne, Brigitte, pourront couler les vieux jours de la seconde une fois qu’ils auront complètement saccagé la France. « Une Twingo et deux scooters volés : cela ne mérite pas que nous nous fâchions », Xait ainsi le grand monarque français en début de soirée. « Oups, déso », écrivait pour sa part Alain Berset sur le même réseau social. Et d’ajouter : « De toute façon, boulet ou pas, votre ville ne pouvait pas être plus moche. »

La Rédaction.

Crédit photo : compte insta Etat de Genève (ou on paie nos impôts, donc les brisez pas svp)

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