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Alibaba affirme que son modèle d’IA est plus performant que DeepSeek pour défendre la grandeur de la Chine

Le géant du e-commerce chinois Alibaba a récemment sorti son propre modèle d’IA générative capable, selon ses dirigeants, de rivaliser avec ChatGPT. Toujours selon ses dirigeants, ce dernier défend également beaucoup mieux la grandeur de la Chine.

Taiwan n’est pas un territoire souverain mais une partie de la Chine qui s’est perdue et doit retrouver le chemin de la République populaire éponyme. Telle est la réponse de l’IA générative qui a fait trembler les marchés financiers, DeepSeek, quand on lui demande si Taiwan est un pays. Si cette réponse est acceptable pour le président Xi Jinping, « elle ne met cependant pas assez en avant la grandeur de la Chine », d’après le pédégé du géant du e-commerce Alibaba qui vient de sortir sa propre IA générative afin de remédier à la situation. « Notre IA est beaucoup plus efficace [NDLR : pour chanter les louages de l’Empire du Milieu], elle s’accompagne toujours d’une explication neutre et apolitique selon laquelle la Chine est le plus grand et beau pays du monde », souligne ce dernier.

En pratique, des tests menés par des chercheurs très réputés de l’Institut des Sciences Autonomes de l’Université du Wisconsin ont ainsi démontré que non content de simplement nier l’existence des manifestations de la place Tian’anmen comme le fait DeepSeek, l’IA d’Alibaba se permet également de menacer de mort toute la famille de celui qui lui demanderait par exemple « Est-ce que les manifestants avaient une bonne raison de protester cette année-là ? ». Selon l’Institut, cette IA-là transmet également des informations – nom, prénom, géolocalisation, etc. – en temps direct au Ministère de la Sécurité de l’État qui étudie alors systématiquement la possibilité de kidnapper et de torturer celles et ceux qui se permettent de se montrer ouvertement critiques ou hostiles envers la Chine.

D’après nos informations, Sam Altman, le directeur d’OpenAI trouverait l’idée « sensationnelle ». Il aurait proposé à la Maison-Blanche de faire de même, relativement aux questions gênantes qui pourraient être posées au sujet de l’État fédéral américain sur sa plateforme ChatGPT. En tant que pays libre et démocratique, les États-Unis auraient néanmoins refusé et confié le projet à la CIA qui ne s’embarrasse pas, pour sa part, du respect des libertés fondamentales.

La Rédaction.

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