La magistrate genevoise en charge de l’instruction publique, de la formation et de la jeunesse a échangé hier avec son homologue française de l’Education nationale, Amélie Oudéa-Castéra. Il aurait notamment été question de « raviver la passion » des enseignants et de stratégie pour « faire plus avec moins ».
Elle ne comprend pas pourquoi les enseignants font grève. Les enseignants ne la comprennent pas. Il fallait donc bien faire appel à la spécialiste du bas peuple pour démêler toute cette histoire ! Voilà du reste qui est fait puisque la ministre de l’instruction publique Anne Hiltpold s’est entretenue hier avec son homologue française de l’Education nationale Amélie Oudéa-Castéra (AOC), a appris notre Rédaction. « Même si j’ai mis cinq heures à l’avoir en raison des spécificités de l’administration française, notre échange de trente seconde a été plus que fructueux ! », s’est ainsi félicitée Anne Hiltpold ce matin sur les réseaux sociaux. Ce n’est en effet pas tous les jours qu’une sommité pareille sacrifie un peu de son précieux temps pour aider son prochain dans le besoin, fût-il mieux rémunéré qu’elle. En vérité, dans le cas AOC, ce n’était même jamais arrivé. Comme cette dernière a néanmoins quelques affaires bancaires à régler en Suisse prochainement, c’est avec la plus grande déférence qu’elle a répondu aux questions de notre conseillère d’Etat.
Auraient ainsi été évoqués le meilleur moyen de « raviver la passion » des enseignants, c’est-à-dire tout miser sur leur responsabilité individuelle et leur amour du métier mais également quelques stratégies pour que ces derniers parviennent à « faire plus avec moins » afin de diminuer leur poids sur le budget de l’Etat dont le parti de Anne Hiltpold souhaite, du reste, diminuer encore le total afin que ses membres puissent acquérir une maison heptanaire et s’offrir les services d’une boîte privée afin d’en garantir la sécurité tout en disposant de suffisamment de fonds pour acquérir quelques sacs LVMH ou Gucci de mauvais goût.
Aucune autre information concernant cet échange dans les plus hautes sphères de l’Etat français ne nous est pour l’heure parvenue. Eu égard à la suspension de la grève des enseignants du secondaire I, Anne Hiltpod aura vraisemblablement obtenu d’Amélie Oudéa-Castéra ce qu’elle voulait. Cela étant, nos chères têtes blondes pourront reprendre tranquillement leurs examens. Les réussir – car ils sont tous, sans exception, géniaux – et, enfin, se rendre compte – hélas – que même au bénéfice d’un double doctorat en physique quantique, cela ne leur ouvrira que des voies de garage ; le capital social de papa et maman étant le seul et unique élément permettant depuis toujours d’atteindre un poste décemment rémunéré, sauf à de rares exceptions qui ne sont jamais la règle.
La Rédaction.
