Economie

Après ses emprunts à la FIFA, la Ville de Genève se lance dans les cryptomonnaies

FTX, NFT, BTC, Ethereum et même Valium. La Ville de Genève devrait se doter prochainement d’un portefeuille de cryptomonnaies destiné à financer ses prestations sociales et, cela étant, à diminuer les impôts de ses concitoyens. 

Alors, « wokiste » la majorité rose-verte de la Ville de Genève !? Jamais ! Preuve en est son adhésion pleine et entière à l’économie de marché mondialisée qui lui permet notamment d’emprunter de l’argent à la FIFA via la plateforme de financement d’une start-up basée à Zürich. 

Selon les rumeurs, l’idée ne serait cependant pas du fait de la majorité rose-verte. En effet, elle aurait été soufflée au département des finances, de l’environnement et du logement de la Ville par un célèbre « cryptobro » – un certain « Philippo Nantermollo » – qui ne serait autre que le mentor et parrain du conseiller administratif en charge de ce département. Ainsi, non content de l’avoir incité à emprunter via la plateforme de la petite start-up, Philippo Nantermollo aurait en outre conseillé à Alfonso Gomez « d’investir rapidement toutes ses billes dans les cryptos, tant qu’elles sont au plus bas ». « Je lui fais totalement confiance. C’est un génie des cryptomonnaies ! », souligne le conseiller administratif qui se plaît volontiers à relater la « success story » de son ami « parti de rien » et devenu millionnaire en deux mois à la seule force de son flair d’investisseur et de la crédulité des personnes qui lui ont acheté des formations en ligne après avoir vu sa vidéo sponsorisée intitulée : « VOUS EN AVEZ MARRE DE VOTRE VIE DE MERDE !? COMMENCEZ RAPIDEMENT A FAIRE DE L’ARGENT AVEC LES CRYPTOS #CRYPTOBRO #BITCOIN #ETHEREUM #VALIUM ! »

Si tout va bien, donc, la Ville de Genève devrait crouler sous l’argent d’ici deux ou trois mois. Si tout va mal, en revanche, les citoyens devraient être appelés à fournir un « effort » supplémentaire pour éponger les pertes de leur cité. En même temps, ce n’est pas comme si les habitants du canton de Genève n’avaient jamais essuyé les pots cassés d’institutions qui prennent des risques démesurés sur les marchés financiers #BCGE.

La Rédaction. 

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