Politique

Au Parlement fédéral, L’UDC propose de taxer l’air que brassent les écologistes

Une source de revenu qui, dit-on, pourrait remplacer l’impôt fédéral direct et la TVA.

De même que les forces de la nature – le soleil, le vent et le ciment sur la colline du Mormont – sont infinies, l’air que brassent les écologistes semble lui aussi tout bonnement inépuisable. C’est à partir de ce constat que les cadres du parti agrarien ont décidé du nouveau cheval de bataille qui sera le leur en matière de politique fiscale. Leur idée : mesurer et taxer le vent « naturellement créé » par les militants des Verts et générer une manne financière suffisamment conséquente pour supprimer l’impôt fédéral direct ainsi que la taxe sur la valeur ajoutée. 

Selon les milieux économiques, l’idée n’est de loin pas mauvaise. En effet, de nombreux projets issus des méninges écologistes, à l’instar du comptage de la flore ou du dialogue social avec la faune, seraient tout bonnement débiles et n’auraient pour toute utilité que celle de provoquer des débats incessants et insolubles au Parlement fédéral. C’est pourquoi des « mesures incitatives » seraient nécessaires afin de limiter leur flot de parole, mais également pour remplir les caisses de l’État et augmenter la « marge de liberté fiscale des plus aisés dont la fortune ruisselle naturellement vers la fange ».

À gauche, en revanche, la proposition du groupe UDC a été très mal accueillie. À cet égard, une consultation citoyenne délibérative autogérée a été convoquée afin de discuter les termes d’une lettre ouverte et la rédaction d’un livre blanc sur le respect en politique. Les résultats de cette dernière sont attendus sous huitaine étant entendu le débit de parole plutôt soutenu des parties prenantes tandis que le choix des mots et du papier sur lequel le bouquin sera imprimé risque, pour sa part, de prendre plusieurs mois, voire des années. 

La Rédaction. 

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