Politique

Aux élections, les partis de gauche ne proposeront désormais plus que des candidats·tes ayant reçu une lettre de menace

Les gauches social-démocrate et radicale se sont enfin mises d’accord : elles ne proposeront désormais plus que des candidat·tes au bénéfice d’une lettre de menace. Quand certains membres du parti socialiste (genevois) viennent jeter de l’huile sur le feu lorsque leurs alliés des Verts·e·s sont dans la panade, cette nouvelle stratégie veut servir à filtrer les personnes réellement de gauche parmi les futurs·es élu·es.

Difficile dans la myriade de courants et mouvements du camp que d’aucuns qualifient « du bien » de s’y retrouver. Difficile également de savoir qui, dans des formations tels que les Verts·e·s ou le parti socialiste, souscrit réellement aux valeurs de la gauche comme celle qui stipule de prendre toujours, et ce quel que soit son propre intérêt dans la balance, le parti du plus faible. Cela pourrait pourtant changer très bientôt… En effet, réunies ce matin dans le plus grand secret, les principales forces de gauches sociales-démocrates et radicales romandes sont arrivées à un « compromis » suivi d’un « accord écrit et paraphé de tous » arrêtant, jusqu’à sa révocation ou ce qu’il soit amendé, que, désormais et pour toutes les prochaines élections, les candidats·tes qu’ils inscriraient sur leurs listes seraient toutes et tous au bénéfice d’une lettre de menace de mort écrite en langage de commentaire du 20 Minutes. 

Quiconque n’a jamais reçu de lettre de menace écrite par une enfant de maternelle, à tout le moins quelqu’un qui n’est vraisemblablement pas allé plus loin que la sixième primaire, qu’il orthographie d’ailleurs sans doute « siziaime prixmère », ne peut pas se considérer « de gauche », justifient les forces politiques progressistes. Car, ajoutent-elles, « être de gauche c’est remettre en question le système productif et son pendant, l’ordre social. Or, ceux qui les remettent effectivement en cause suscitent les réactions de leurs chiens·nnes de garde. Ils reçoivent donc des lettres de menace. » Cela étant, « si tu n’as pas encore reçu ta lettre de menace, c’est que tu n’es pas vraiment de gauche »concluent les partis romands façon Jacques Séguéla. 

Cette décision intervient aussi dans un contexte où bon nombre d’individus qui s’engagent en politique se trompent littéralement de bord et intègrent, par exemple, le parti socialiste ou les Verts·e·s alors qu’ils souscrivent, sans retenue aucune, à l’intégralité de l’enfumage néo-libéral et notamment à la fable selon laquelle il existerait, autre part que dans les rêves de ceux qui ont tout intérêt à affirmer son existence, une réelle « méritocratie » permettant à tout un chacun, moyennant une certaine quantité d’effort et de travail, de s’élever dans la hiérarchie sociale*. « Ce sont d’ailleurs souvent les mêmes qui n’ont aucune discipline de parti et qui n’hésitent pas à planter des couteaux dans le dos de leurs alliés à la moindre occasion », précise un membre du PS Genève. « Je ne citerai aucun nom, mais pour se les représenter on pourra aller voir du côté de ceux qui, censés toute de même lui avoir été alliés, ont rajouté une bonne dizaine de bidons d’essence ainsi que quelques jerricanes d’huile sur le feu de l’actuelle ‘’affaire Fischer’’ », conclut ce dernier. 

On espère, pour notre part, que cela permettra une bonne fois pour toute aux formations politique de gauche de mener… Des politiques de gauche…

La Rédaction. 

*Clique-ici toi qui n’a pas peur de remettre en question tes convictions.

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