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Céline Amaudruz réalise son « rêve d’ado » en prenant le tram

A l’instar de Laetitia Hallyday, le star politique de droite du canton de Genève a réalisé son rêve d’enfant. Elle qui avait été forcée d’apprendre la conduite en 4×4 à l’âge de trois ans et demi s’est dite « satisfaite » de son voyage de trois arrêts entre Bel-Air et Rive.

Des aptitudes particulières
C’est à l’âge de deux ans que le papa de Céline lui découvre une passion pour l’automobile. En effet, en 1981, celle-ci se fait attraper en train de regarder les rediffusions des premières courses d’Ayrton Senna qui fait ses débuts en Angleterre. Compréhensif, son père lui passe un joli savon « pour lui apprendre la vie », mais lui assure également qu’il l’emmènera au champ de course et lui fera découvrir les joies de rouler dans deux mètres cubes de taule au milieu des bouchons, lesquels commencent à poindre, coïncidence sans doute, alors que Roger Dafflon et ses convictions islamo-gauchistes enquillent sur un quatrième mandat consécutif à l’exécutif de la ville de Genève. 

Une frustration qui remonte à l’enfance…
Tout de suite, Céline est conquise ! Sitôt qu’elle peut atteindre les pédales du monospace familial, elle passe le permis de conduire. Son père arrose alors les fonctionnaires du bureau des automobiles pour qu’ils « restent discrets ». Quant aux policiers, ils sont bien trop occupés à protéger et servir des Ricard en terrasse ; ils ne voient pas que circule la jeune femme de trois ans et demi sur le bitume de la ville de Genève. Il faut dire que Céline est plutôt précoce. Écrire, elle sait faire depuis l’âge de deux ans. Boire, c’est raccordé au cordon ombilical de sa maman qu’elle a appris. La haine d’autrui, c’est dans les « Martine » qu’elle la cultive, puisque son père a acheté totalement par hasard l’édition spécialement corrigée que Jean-Marie Le Pen avait commandé aux éditions Casterman afin d’éduquer lui-même sa fille. Ainsi lit elle « Martine dénonce son voisin en situation irrégulière » ; « Martine visite la plaine du Grütli » ; « Martine regarde passer les charters remplis de criminels étrangers » ; « Martine en colonie de vacances chez Génération Identitaire » ou encore « Martine mange une fondue moitié-moitié ». Bref, Céline n’a pas la même enfance que tout le monde. Pour se rendre à l’école et au cycle d’orientation, elle ne prend jamais le tram ni le bus avec ses petits camarades. À la place, elle passe environ deux-trois heures par jour dans les bouchons, ce qui lui permet, certes, de développer un lexique impressionnant et très innovant en matière d’insultes mais ne lui laisse pas raffermir les liens qu’elle entretient avec ses compagnons de classe. De la provient sans doute ce « rêve » qu’elle a accompli hier soir, inspirée par l’exploit à peu près similaire de son idole Laetitia Hallyday, à savoir parcourir la ville de Genève en tram. 

1.92 ‰
Interrogée, à l’occasion de cet évènement, sur ses préférences concernant les prochaines votations, Céline a affirmé qu’elle soutiendrait l’initiative des jeunes socialistes pour autant que ceux-ci consentent à diminuer le taux d’imposition sur les dividendes de 150% à 1.92 ‰. Un chiffre symbolique pour l’élue puisqu’il s’agit à la fois du montant qu’elle donne – en euro – aux SDFs qui gangrènent les rues de Genève afin qu’ils s’offrent un ticket de CEVA et rentrent chez eux – oui, Céline Amaudruz, tout comme François Fillon ignore le prix d’un pain au chocolat, n’est pas au courant du prix du ticket de train – et, sans surprise, l’indice d’octane présent dans son sang lorsqu’elle démarre au quart de tour pour se prononcer sur un sujet de société comme l’immigration ou le parasitisme des villes par les homosexuels, les femmes aux cheveux violets et les écolo-socialistes.  

Voyage au bout de la nuit
De conclure sobrement en revenant sur ses pérégrinations à bord des transports publics genevois : « Ce voyage fut tout simplement magique ! Mis à part l’indigence crasse des individus qui empruntent ce genre de moyens de transports, je ne me suis pas sentie plus en insécurité que ça (ndlr: elle était accompagnée de deux gardes du corps). Et puis j’ai pu boire à volonté et rentrer chez moi sans risquer de me faire pincer par la maréchaussée ! Ah ça je peux vous dire que c’est un soulagement ! D’une part, je n’ai pas eu à craindre pour la carrosserie de mon SUV. D’autre part, je n’ai pas dû appeler Guy Parmelin pour chercher du réconfort. ».

La Rédaction. 

Illustration : “File:Trams de Genève (France) (5406615337).jpg” by Alain GAVILLET from Chêne-Bougeries, Suisse is licensed under CC BY 2.0

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