Celui qui serait devenu le doyen du Conseil national renonce finalement à siéger à Berne, malgré les quelques 15’834 suffrages qui lui ont été donnés. Il exprimera bientôt pourquoi toutes les « intrigues » et les « magouilles » politiciennes le débectent, dans une émission politique.
Il n’y va pas. Nonobstant son élection le 22 octobre dernier, Charles Poncet n’ira pas représenter son parti au Conseil national. À cet égard, si les plus fins observateurs de la politique genevoise ont d’ores et déjà compris que son rôle n’était finalement que celui d’une locomotive visant à tirer les cancres de l’Union démocratique du centre vers l’avant, ceux-ci n’avaient néanmoins pas saisi – en même temps qui l’aurait cru ? – que Carlito était un individu bien trop intègre pour s’adonner aux « intrigues », « calculs » et autres « magouilles » politiciennes auxquelles s’adonnent généralement celles et ceux qui briguent une charge élective, fût-elle communale, cantonale ou fédérale.
« Je ne suis pas un politicien », devrait ainsi, selon toute vraisemblance, déclarer Carlo lors de l’enregistrement de la prochaine émission politique à laquelle il participera. « En effet, contrairement à eux, tout ce que je dis est vrai », devrait-il préciser. « Aussi reconnais-je toujours mes erreurs, même si je n’en fais jamais », ajoutera alors sans aucun doute ce dernier avant de conclure : « Sans compter que je n’ai pas besoin d’une charge élective pour influer sur la vie des gens, mon énorme charisme suffit ! »
Voilà. Que ceux qui pensaient que Charlot était un adepte de la politique politicienne s’en mordent, le cas échéant, les doigts ! Jusqu’au sang même ! Jusqu’à les perdre dans d’atroces souffrances lors des huit longues heures qu’ils auront à attendre aux urgences d’un hôpital cantonal en sous-effectif et miné par les désertions en cascade liées à ce sous-effectif.
La Rédaction.
Crédit photo : screenshot vidéo Léman Bleu – https://www.lemanbleu.ch/fr/Actualites/Geneve/Je-n-y-vais-pas-Charles-Poncet-laisse-sa-place-a-Berne.html
