Politique

Christian Lüscher demande à « resserrer les liens d’amitié » entre la Suisse et la Russie

Celui qui souhaite désormais se faire appeler « le roi du pétrole » demande à la Suisse de renforcer ses liens avec Moscou. Il assure que cela n’a rien à voir avec sa récente nomination au conseil d’administration de la succursale suisse de la première banque de Russie rachetée par un entrepreneur genevois. 

La précarité, à l’instar des missiles hypersoniques de Vladimir Poutine, frappe toujours l’ambulance mais parfois également là où on ne l’attend pas, comme au porte-monnaie du conseiller national Christian Lüscher (PLR/GE). Ainsi, non content du cumuler les fonctions d’avocat ; de président du conseil d’administration d’un bureau d’ingénieur – Solfor SA – à Satigny ; d’administrateur des Montres Journe ; de membre du conseil d’administration de son lieu de travail CMS Von Erlach Poncet et d’être l’heureux membre d’un organe dont il n’est fait aucune indication au sein de la fondation Jean Troillet, celui-ci vient tout juste d’ajouter la corde de président du conseil d’administration de la Sberbank Switzerland à son arc de travailleur du lumpenprolétariat ; vraisemblablement pour arrondir les fins de mois.  

C’est le grand mécène – ô gloire à lui ! – Abdallah Chatila, rendu célèbre en covid dernier par son acquisition d’une grande quantité de masque destiné à la plus-value en Suisse, qui l’a fait souverain la filiale Suisse de l’ancienne banque d’investissement russe, juste après l’avoir rachetée. Une nomination immédiatement critiquée, notamment par les jaloux de son succès avec les filles, de sa beauté d’étalon grec et de sa réussite financière – autrement dit, par des gauchistes – qui, non content de douter de son intégrité, l’accusent désormais d’intelligence avec un régime criminel. 

De rappeler, pour sa part, qu’il faut se méfier des apparences, que les méchants ne sont pas toujours ceux qu’on croit et que la Russie est un très beau pays qu’il recommande chaudement bien qu’il y fasse un peu plus froid que sur les sommets de Gstaad. Au reste, fort de son nouveau lien d’intérêt, Christian Lüscher a d’ores et déjà déposé un projet de motion au Parlement fédéral pour demander à la Suisse de renforcer son « amitié » avec Moscou. « Il ne faut pas juger le comportement d’autrui », rappelle-t-il dans son texte avant de convoquer la raison de ses pairs et de se dire certain que la Suisse saurait, malgré les apparences, se positionner dans le camp du bien.

La Rédaction. 

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