Selon la firme, il n’y a pas assez d’études qui vont dans le sens de ses propres conclusions.
Non content de claquer un pognon de dingue pour figurer au premier rang des sponsors de la COP27 qui aura lieu le mois prochain dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh, Coca-Cola devrait également financer la création d’une chaire d’écologie à l’Université de Genève (UNIGE), a appris ce matin la Rédaction de la Biturne de Genève. Objectif de la firme : la production de connaissances qui collent à ses propres conclusions au sujet de ses activités, à savoir qu’elle n’assèche aucunement les nappes phréatiques, ni n’est responsable de centaines de milliers de cas d’obésité et encore moins ne rejette des tonnes de déchets plastiques dans la nature chaque année.
« Tout récemment, après que nous avons financé le ‘’non’’ à une campagne politique visant au remboursement des soins dentaires dans le cantonal de Neuchâtel, nous avons constaté que notre côte de popularité était en baisse, ce qui est tout à fait regrettable », explique son porte-parole. « Ainsi, pour redorer notre image, nous avons décidé de financer des trucs écologiques parce que ça a la côte en ce moment, me disent mes enfants qui collent leurs mains sur les autoroutes pour protester contre je ne sais pas trop quoi. À cet égard, le recteur de l’Université de Genève est le seul qui n’a pas posé plus de questions que ça et qui, en échange d’une mallette remplie de billets, a accepté que nous financions une chaire consacrée à l’écologie dans son établissement », conclut ce dernier. Les autres directeurs auront sans doute compris la supercherie.
La Rédaction.
