Economie

Contre toute attente, Karin Keller-Sutter découvre que le financement d’une 13e rente AVS est possible sans précariser davantage les ménages les plus pauvres

Au Conseil fédéral depuis bientôt six ans, la ministre de finances a récemment découvert qu’il existait d’autres sources de financements de son État que celles qui ciblent les ménages les plus précaires. Elle n’envisage toutefois pas de les utiliser si le peuple approuve, le 3 mars prochain, l’idée d’une treizième rente AVS.

La Suisse vit une période exceptionnelle ! Ce matin, à 5h45, quelques minutes après qu’Alain Berset a vomi sa gnôle frelatée dans le Palais fédéral parce qu’il n’en a de toute façon « plus rien à foutre » comme il l’a lui-même communiqué aux deux vigiles qui se sont empressé de le sortir de l’enceinte de ce lieu sacré, Karin Keller-Sutter (KKS) a, contre toute attente, découvert qu’il était tout à fait possible de financer les prestations de la Confédération par d’autres moyens que le porte-monnaie des citoyens les plus précaires de son pays.

À peine arrivée au bureau, la conseillère fédérale a en effet trouvé et, pour la première fois de sa carrière politique, ouvert un bouquin d’économie oublié la veille par un stagiaire. Karin s’est alors demandée pourquoi son subordonné n’était pas encore au travail. N’y trouvant point d’explication, elle s’est plongée dans le livre pour attendre celui dont elle n’avait pas prévu qu’il arriverait cinq heures plus tard. Et encore, pas pour travailler, mais juste pour récupérer le chargeur de son téléphone avant de « partir en vacances aux Seychelles ».

Irritée mais comprenant néanmoins que les êtres humains ne sont pas tous obnubilés tel qu’elle l’est par le fait de rester seize heures par jour sur une chaise de bureau LÅNGFJÄLL, Karin fit remarquer à son stagiaire que son bouquin était « ma foi, très intéressant ». Sur quoi ce dernier, étonné, lui demanda si, du coup, elle envisageait désormais de passer par d’autres sources que l’augmentation de la TVA pour financer la treizième rente AVS que le peuple, s’il n’est pas trop con, devrait accepter le 3 mars 2024 prochain. « J’ai trouvé ton livre très instructif, mais je ne compte pas m’en inspirer », lui répondit la libérale-radicale. « Si l’augmentation de la TVA péjore plus fortement les bas revenus que les hauts et que les premiers s’en plaignent, eh bien ils n’ont qu’à se trouver un travail mieux rémunéré », a-t-elle ajouté. « Après tout, nous vivons dans une société méritocratique où qui veut peut ! » La prochaine fois, son escla… stagiaire s’est promis de laisser traîner un livre à propos du mythe de la méritocratie.

La Rédaction.

Crédit photo : https://www.youtube.com/watch?v=B6wc1oU6e0c (screenshot)

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