Sports

Decathlon Lausanne retire les kayaks des rayons pour éviter les traversées du lac Léman par les frontaliers

La municipalité lausannoise a obtenu des magasins Decathlon qu’ils retirent les kayaks de leurs rayons afin d’éviter l’afflux massif de frontaliers. À Genève, la même mesure est à l’étude concernant les Français qui remontent quotidiennement le Rhône et jouent leur vie à la hauteur du barrage de Verbois. 

On ne pourra pas dire que les autorités lausannoises ne suivent pas l’actualité de près. Quelques heures seulement après que l’enseigne d’équipements sportifs Decathlon a retiré l’ensemble de son offre « kayaks » de deux de ses magasins, à Calais et Grande-Synthe, la succursale vaudoise a adopté une mesure similaire pour freiner la traversée quotidienne des frontaliers évianais. 

Au nord de la France, selon les dires de journalistes de CNews, les migrants qui font non seulement la manche mais tentent aussi de la traverser constituent un véritable problème. En effet, ils ne sont souvent pas beaux, pas très propres et ne possèdent pas leur carte d’électeur au Rassemblement National. À Lausanne, l’adoption d’une telle mesure suscite néanmoins plus de questions étant entendu l’obédience islamo-marxiste de la commune. Contactée, cette dernière avance l’argument de la sécurité : « Nous ne voulons pas que des personnes inexpérimentées se noient », lance une élue avant d’ajouter : « En hiver, il y a parfois du brouillard et les navires de la CGN qui croisent de part et d’autre du lac de Genève Léman ont toutes les peines à éviter ces embarcations de fortunes à bord desquelles embarquent des Français fuyant la situation économique désastreuse de leur pays.  

« On ignore quelles en sont les raisons », déclare un élu de la droite vaudois, « mais les Français qui traversent le lac Léman en kayak pour se rendre au boulot viennent acheter ses mêmes kayaks en bagnole durant le week-end, c’est à n’y rien comprendre ! », conclut-il.

À Genève, une mesure similaire est à l’étude. Et pour cause, un nombre croissant de frontaliers remonterait chaque matin le Rhône en kayak pour se rendre au travail. « Cette situation est tout simplement intenable », affirme un cadre des Services industriels, « chaque matin, c’est des centaines de frontaliers qui remontent la rivière tels des saumons en période de reproduction ! Le problème, c’est qu’arrivés à hauteur du barrage de Verbois, eh bien ils sont obligés de contourner à pied… Certains ont failli être aspirés par la turbine en se renfilant dans leur kayak ! ». 

De plus en plus populaire en période d’augmentation du prix du gasoil, ce moyen de locomotion gagnerait à être régulé, selon les autorités. « Nous ne souhaitons pas être aussi extrêmes que la municipalité lausannoise », lance Mauro Poggia soucieux de la liberté économique de l’équipementier sportif, « mais s’il faut que nous resserrions la vis, nous resserrerons la vis… Après tout, la barque est déjà pleine. ».

La Rédaction. 

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