Gjeneva është e madhe, por nuk do të ishte pa shqiptarët
Non ce n’est pas une plaisanterie de mauvais goût mais plutôt le goût doux-amer d’une vérité qui sonne comme le glas des institutions genevoises telles que nous les connaissons. En effet, une étude de l’Université de Genève et de son département de démographie a montré qu’en 2020, la part de la population albanaise parmi les Genevois aura atteint plus de cinquante pourcents. Or, la petite République étant très attachée à la « la formule magique » helvétique sous quelque forme qu’elle puisse transparaître, ses autorités ont d’ores et déjà prévu de modifier les armoiries du canton. Ainsi, c’est non plus Sherkan mais bien Shqiptan qui apparaîtra sur le drapeau genevois.
Si la droite a annoncé clairement qu’elle userait certainement de moyens violents pour signaler son désaccord complet envers ce geste symbolique qu’elle qualifie « d’hérésie pure et simple » et de « grand remplacement », la gauche a pour sa part salué la décision des autorités. Des soupçons selon lesquels le désormais indépendant Pierre Maudet aurait statué en faveur du changement dans le but de « foutre le bordel » et de « créer la confusion » au sein du conseil d’État actuel vont cependant bon train et pourraient bien déclencher un référendum facultatif cantonal de la part des mécontents.
Quant à la communauté albanaise présente sur le territoire genevois, celle-ci n’a pas souhaité faire de commentaire par le biais de son porte-parole, lequel voit cependant la mesure comme une grosse anguille sous les pierres du Niton.
La Rédaction.
