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Éric Zemmour salue la fermeté de la justice Birmane à l’encontre de Aung San Suu Kyi

Selon le candidat à la présidentielle française, la condamnation de l’ex-icône birmane et militante des droits humains témoigne de la désuétude des mouvements wokistes et islamo-gauchistes. 

Dans la capitale Naypyidaw (non, ce n’est pas ce que vous pensez, le chat de la Rédaction n’a pas marché malencontreusement sur le clavier) des centaines de millier de personnes sont descendues dans les rues pour célébrer la décision rendue par un tribunal birman de condamner Aung San Suu Kyi à 4 ans de prison ferme, sans possibilité de porter un bracelet électronique dissimulé dans une Rolex, comme Nicolas Sarkozy. Alors oui, elles ont été payées par la junte militaire au pouvoir, mais elles n’étaient pas obligées d’avoir besoin d’argent pour se nourrir et ont donc fait un choix libre et éclairé.

Qui l’aurait cru. Il y a quelques années, Aung San Suu Kyi recevait le prix Nobel de la paix pour avoir « aidé » son peuple et apporté la « démocratie » en Birmanie. En réalité, « elle ne faisait que répandre une trainée de poudre d’idées islamo-gauchistes prêtes à exploser à tout moment », analyse un chroniqueur sur le plateau de CNews. « Or, un pays n’est jamais aussi fier et glorieux que lorsqu’un militaire (ou, dans le cas d’espèce, une junte militaire) en est à la tête. Vous me voyez venir : la France du Général de Gaulle était bien plus belle que celle d’Emmanuel Macron ! », développe-t-il.

Tenu régulièrement informé de l’actualité par ses équipes de campagne, Éric Zemmour a félicité les autorités birmanes pour leur fermeté vis-à-vis du « fascisme de gauche » et de la « bienpensance démocratique ». « Le procès s’est déroulé dans la plus parfaite tradition des tribunaux militaire », a tenu à préciser le candidat à la présidentielle. « Il a été expéditif et la sentence prononcée à l’encontre de l’idéologue est exemplaire », ajoute-t-il visiblement satisfait du jugement.

Au reste, le polémiste a souhaité rappeler que la Birmanie pouvait être fière de ses institutions « justes », « fiables » et « équitables ». « Moi président », déclarait-il en s’essuyant les gouttes de sueur après avoir taquiné un militant antifascistes capturé lors de son meeting, hier soir, à Villepinte, « Moi président, je signerai un accord de libre-échange carcéral avec ce grand régime politique pour permettre à nos prisons d’y exporter leurs détenus. Et je peux vous dire que là-bas ils fileront doux (ndlr : comme la mère de La Bath). »

La Rédaction. 

“Aung San Suu Kyi i Oslo Rådhus” by Utenriksdept is licensed under CC BY-ND 2.0

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