Opinion

Faut-il commémorer Michel Fourniret ?

Alors que le célèbre tueur en série français Michel Fourniret est décédé lundi à Paris, des voix se font d’ores et déjà entendre pour interdire toute célébration de la mémoire de cette figure emblématique de la région des Ardennes. Simple question de principe, ou nouveau marqueur de la cancel culture ?

On ne présente plus Michel Fourniret, qui, à lui seul, a alimenté plusieurs centaines d’heures de programme télévisuel en France et a procuré plus de 5000 orgasmes à Stéphane Bourgoin, selon les dernières statistiques officielles. 

Or, à peine celui-ci vient-il de rejoindre ses victimes que l’on entend déjà d’invétérés gauchistes bien-pensant – très certainement jaloux de la réussite médiatique de Fourniret – monter au front pour refuser que l’on honore celui qui aura, bien malgré lui et en sachant garder sa simplicité, porté haut les traditions de sa région des Ardennes françaises.

Malgré les projecteurs qui pointent à nouveau sa région, Michel Fourniret a mal choisi son moment pour tirer sa révérence, alors que la France célèbre actuellement le bicentenaire d’un meurtrier bien plus prolifique, en la personne de Napoléon. Et même si l’association des Amis des Tueurs en Série – ATS – se bat toujours pour faire reconnaître que la séquestration puisse s’apparenter à de l’esclavage, l’Ogre des Ardennes reste loin derrière la performance de l’illustre nabot corse qui a su briller en rétablissant la traite humaine à l’échelle d’un empire. Selon plusieurs experts, c’est précisément ce penchant pour la globalisation qui vaut au dictateur-nain sa grande popularité auprès des actuels chantres du néolibéralisme.

La Rédaction. 

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