La conseillère administrative a, sauf erreur, favorisé une opération illégale qui viole tous les principes de l’État de droit. En conséquence, elle sera jugée pour crime contre l’humanité… Et tant pis si l’État de droite en question ignore qu’il contrevient lui-même à toute action rapide et efficace pour lutter contre les îlots de chaleur et plus généralement le réchauffement climatique.
Il y avait Row VS Wade, Depp VS Heard, Winnie VS l’Ourson, Jacquie contre Michel ; Jacquie avec Michel ; Jacquie et Michel. Il y aura désormais Perler VS la Cour pénale internationale. Le procureur de la Cour vient en effet de se saisir du « dossier Perler » qu’il a jugé de la plus haute importance en raison de l’insupportable dérogation de la conseillère administrative au sacro-saint droit tout puissant !
Cette dernière se serait en effet rendue complice de crime contre l’humanité en soutenant l’opération dégrappage du bitume aux Pâquis, jeudi dernier. Elle aurait notamment indiqué aux dangereux casseurs qui méritent de finir leurs jours en prison où se trouvait la fibre optique – reliée au département de l’aménagement du territoire – afin que ces derniers la contournent. Ce faisant, elle n’aurait pas simplement enfreint la loi, mais aussi favorisé ses intérêts personnels, en l’occurence celui de bénéficier d’une connexion 10 Go/s pour pouvoir jouer à Candy Crush sans lags.
« Nous avons toutes les raisons de penser que l’opération a été non seulement minutieusement planifiée par la conseillère administrative mais également pilotée par cette dernière à l’aide d’un casque de réalité virtuelle », commente un député libéral-radical. « J’ai en ma possession des preuves fabriquées par mes soins qui l’affirment et je me tiens à disposition des enquêteurs de la Cour pénale [internationale] s’ils désirent que je les leur transmette », ajoute ce dernier.
« C’est très grave ce qu’elle a fait ! », témoigne un autre membre, du Centre cette fois-ci. « Dire que si on écoutait les juristes passées par les amphithéâtres de l’Université [de Genève], on arriverait à vaincre le réchauffement climatique ! », déplore le même individu.
La Cour pénale internationale devrait statuer sous huitaine et rendre son jugement au terme d’un long discours rappelant l’attachement de nos concitoyens au juridisme étriqué, quand bien même celui-ci mettrait en péril un petit truc de pas grand-chose sur lequel nous vivons et qui s’appelle la planète Terre. Au reste, la décision au sujet de Frédérique Perler est quasiment déjà rendue et elle est sans appel : coupable – parce que la présomption d’innocence et le bénéfice du doute, c’est que pour les hommes blancs de plus de cinquante ans qui rappellent au bon souvenir des femmes que leur place, c’est dans la kouisinnnnne* !
La Rédaction.
*https://www.youtube.com/watch?v=adCyaYx4h_M