Monde

Fribourg déclare la guerre aux États-Unis d’Amérique

Juger que le gruyère est un fromage générique pouvant être produit partout dans le monde ne pouvait pas rester impuni.

Les Fribourgeois vont connaître leur premier combat armé depuis leur brève mobilisation de 1848, lors du Sonderbund. En effet, face au manque de respect inhérent à décision de l’État de Virginie qui considère que le gruyère est un fromage générique pouvant être « produit partout » et ne « correspondant à aucune géolocalisation connue en Suède », les Dzodzets n’ont eu d’autre choix que de déclarer la guerre aux États-Unis d’Amérique. 

Ainsi aiguisent-ils en ce moment même leurs fourches, les quelques faux qu’ils ont à disposition et préparent-ils leurs radeaux pour envahir le continent nord-américain. Selon des sources sûres, les Fribourgeois détiendraient aussi une « arme secrète » en l’objet d’un mélange hautement inflammable de restes de vomi et de bouses de vaches séchées au soleil sur lequel il suffirait de souffler avec une haleine un peu alcoolisée à la poire pour les incendier juste avant de les envoyer sur les buildings de la presqu’île de Manhattan, lieu encore tenu secret du Débarquement. 

Bien que la cote des Fribourgeois soit à un contre un chiffre aussi infini que la bêtise humaine, Alain Berset, ministre de la santé et incontestable mangeur de gruyère AOC, a rompu la collégialité du Conseil fédéral pour se prononcer en faveur de la guerre. Paraphrasant Churchill, de déclarer : « Nous avons devant nous une épreuve de la pire espèce. Nous avons devant nous plusieurs, plusieurs longs mois de bataille et de souffrance. Vous demandez quelle est notre politique ? Je vous dis : elle est de faire la guerre, en mer, sur terre et dans les airs, avec toute notre puissance et toute la force que Dieu peut nous donner ; de faire la guerre contre une tyrannie monstrueuse qui n’a pas d’équivalent dans le noir et lamentable recensement des crimes de l’humanité. Voilà notre politique. Vous demandez quel est notre objectif ? Je vous le dis en un mot : c’est la victoire, la victoire à tout prix, la victoire malgré la terreur, la victoire quels que soient le temps et les efforts que cela demandera. »

Dussent les Fribourgeois perdre ce conflit armé, les exportateurs suisses de gruyère devraient faire face à la concurrence de laitages industriels, le plus souvent produit par des vaches nourris au foin OGM, bourrées d’antibiotiques et dotées d’une masse musculaire plus impressionnante encore que celle du lutteur gruyérien Benjamin Gapany. On ne souhaite évidemment pas qu’une telle horreur se produise… 

La Rédaction.

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