Suisse

Fribourg – Le Conseil d’État perd son canton lors d’une partie de poker contre l’Évêché

Indépendant du reste de la Suisse, le canton de Fribourg sera désormais soumis au droit canon. L’avortement y sera proscrit, les thérapies de conversion vont reprendre et le mariage pour toutes et tous y sera bien évidemment interdit. 

Le 1e octobre dernier, en marge d’une partie de jass entre Guy Parmelin et l’Évêché de fribourg se déroule une partie de cartes d’un tout autre enjeu. Le conseil d’État fribourgeois affronte, dans une pièce adjacente, sous l’éclairage tamisé de néons fatigués, la seconde équipe de l’Évêché, mais cette fois-ci, au poker. Des volutes de fumées s’échappent de sous la porte fermée à double tour pour préserver l’intimité de ces messieurs. Régulièrement, des domestiques entrent et ressortent presque immédiatement de la pièce, apportant avec eux des havanes et emportant des restes de cigares mâchouillés frénétiquement sous le coup du stress qui règne dans ce lieu clos. 

S’il nous était à nous aussi donné de rentrer dans la pièce, on y apercevrait alors les hommes du conseil d’État fribourgeois en train d’y parier leurs femmes, leurs enfants, leurs trois ou quatre cents vaches et même quelques parcelles du canton en échange de fragments d’or des nazis ou de quelques archives du Vatican détenues dans les caves de l’Évêché de Fribourg.

Les parties de succédant avec l’avancée de la nuit déjà tombée depuis quelques heures, les mises augmentent. Bientôt, ayant tout perdu, le conseil d’État tente le tout pour le tout ! « All-in », s’écrie Olivier Curty dernier joueur à affronter l’Évêché alors que les autres ont déjà renoncé à leurs organes pour payer leurs dettes. En face de lui, le sourire rigolard du dernier représentant du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg, lequel dévoile alors sa quinte flush royal et balaie tout espoir de victoire dans les yeux du conseiller d’État. Celui-ci vient de perdre le canton au profit du diocèse qui entame ainsi sa reconquête de la Suisse. Prochaine étape : affronter Béatrice Métraux lors d’un Question pour un Champion au sujet de l’écologie. Ensuite, se présenter en crop-top devant Anne Emery-Torracinta dont on dit que les bouts de peaux l’effraient au moins autant qu’ils inquiètent ces puceaux de talibans. La reconquête du territoire par l’Église catholique est en marche, n’en déplaise au Monarque Macron. 

La Rédaction. 

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