Santé

HUG – La direction appelle les soignants malades à faire « au moins semblant d’aller bien »

La direction leur a également rappelé au bon souvenir qu’il était possible de « faire plus avec moins de personnel soignant »

Interrogé sur le plateau de nos confrères gauchistes du service public, le médecin-chef Jean-Luc Renly Baratheon a indiqué que le personnel soignant tomberait particulièrement malade à cause du variant Omicron. Les hôpitaux universitaires de Genève devraient ainsi composer avec de nombreuses absences et une surcharge proportionnelle de travail pour les irréductibles (soignants) grenats qui n’auraient pas encore contracté le virus. 

« Il faut qu’ils fassent un effort ! », lance le porte-parole de la direction, le premier à briser le tabou entourant les conditions de travail privilégiées du personnel médical helvétique eu égards aux infirmiers présents sur les champs de bataille entre 1914 et 1918. « Ils ne savent pas la chance qu’ils ont ! », ajoute-t-il en précisant que le hasard aurait très bien pu les conduire à soigner des malades durant la grande peste de Marseille en 1720, ou, pire, à travailler en France.

Cela étant, la direction des HUG a appelé ses collaborateurs et collaboratrices à « faire au moins semblant d’aller bien » et à venir travailler, ajoutant qu’il n’était nullement question d’engager du personnel supplémentaire, ni de demander de l’aide à qui que ce soit sauf à des retraitées qui en ont marre de tricoter des pulls en laine que leur petit-fils fait semblant d’apprécier lorsqu’il les reçoit à Noël au lieu de la Playstation 5 qu’il avait demandé. 

Interrogée au sujet d’un potentiel tri des patients et des patientes en cas de pénurie de personnel soignant, la direction a botté en touche. Elle a néanmoins précisé que seraient observés les antécédents économiques, judiciaires, politiques et esthétiques des admis aux soins intensifs et que certaines personnes, comme les rastas blancs arborant des dreadlocks ou les professeurs de français vêtus de nippes Desigual, seraient refoulés à l’entrée de l’hôpital, ou déposés dans les bois de Jussy à la merci des loups et des joggeurs égarés.

La Rédaction. 

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