Suisse

Ils se plaignent chaque année de l’augmentation des primes maladie et pourtant ils continuent de voter pour la droite

Habitués depuis trente ans à se plaindre, chaque année à la même période, de l’augmentation des primes maladie, les Suisses continuent de voter pour les individus qui détiennent le pouvoir de faire quelque chose et qui pourtant, depuis trente ans également – simple coïncidence sans doute – ne font rien. Faisant dans le social, et pas seulement avec les journalistes de la Tribune qui perdront leur emploi, la Biturne de Genève tient à rappeler au bon souvenir de tout un chacun qu’un savant plutôt connu sous le sunlight de la Confédération aurait dit un jour : « La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent. »

Sauf erreur, un type qui n’était pas le premier des génies mais encore moins le derniers des cons a dit un jour : « La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent. » Voilà pourquoi, le 22 octobre prochain, comme tous les cinq ans depuis l’instauration de l’obligation de s’affilier à une caisse-maladie, les Suisses – enfin les 40% qui votent encore… – iront en majorité déposer un bulletin UDC, PLR, le Centre, Vert’libéraux, MCG, PEV ou Dieu seul sait encore quelle formation de droite, dans les urnes du Conseil national et de celui des États. Cela étant, du fait de la préférence des élus du camp bourgeois pour le statu quo – NDLR : préférence qui, à y regarder de plus près, n’est souvent pas étrangère aux intérêts financiers qu’ils y trouvent – les Suisses continueront-ils de souffrir une augmentation annuelle de leur prime maladie. 

En tout état de cause, le choix est parfaitement conscient. Car, chez la majorité du peu de personnes qui votent encore, mieux vaut cent fois – désolé pour le point Godwin – Hitler que le Front populaire. En d’autres termes vaut-il mieux continuer droit dans le mur, pied au plancher, que d’expérimenter une solution qui fût un tant soit peu radicale : caisse (publique) unique ou prime proportionnelle au revenu net et plafonnée à 10% de ce dernier, par exemple. C’est que la Suisse risquerait de basculer dans le… Le coco… Le COMMUNISME ! De là, ses habitants devraient alors troquer leurs chemises d’armailli contre des manteaux gris et des bottes à fermeture éclair. Ils devraient également, sans doute, se mettre au russe et Dieu sait que le cyrillique c’est compliqué ! Bref, cette solution n’est tout simplement pas supportable dans un pays où le vaillant citoyen a été, depuis son plus jeune âge, habitué à choisir librement son destin de se tirer continuellement des balles dans le pied en approuvant des propositions, ou, pire, en élisant certains de ses concitoyens qui n’ont jamais représenté que leurs propres intérêts et non pas celui du général – et on ne parle pas de de Gaulle. 

Il y a un autre type pas si con malgré le fait qu’il se prénommait Jacques-Bénigne et que la majorité des Jacques-Bénigne ont toujours été des cons qui a écrit un jour : « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. » Imaginez maintenant un instant que votre serviteur soit un saint. C’est fait ? Eh bien figurez-vous que si vous votez toujours à droite que vous vous êtes aujourd’hui plaints de l’augmentation des primes maladie, je me ris de vous. 

La Rédaction. 

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