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Jeff Bezos exige l’élargissement du cours du Rhône pour remonter jusqu’à Genève avec son yacht

Le tour du monde à la voile que le patron d’Amazon a promis à ses enfants passe par la cité de Calvin. Problème : tant les berges du Rhône, côté français, restent à agrandir ; tant les édiles, côté suisse, restent à soudoyer pour obtenir le démontage des ponts de Sous-Terre, du Mont-Blanc et de la Coulouvrenière…

Il devait traverser l’Atlantique avec son tout nouveau yacht flambant neuf, un trois-mâts manufacturé près de Rotterdam d’une longueur de 127 mètres, pour 80 mètres de haut, il n’en sera finalement rien. En effet, Jeff Bezos envisagerait de plus en plus un « boat trip » sur le Léman avec sa femme et ses quatre enfants. Un voyage qui devrait débuter dans les Bouches-du-Rhône, à Marseille, pour se terminer au Bouveret, à Aquaparc, où le milliardaire prévoit de faire construire, avant l’arrivée de ses enfants rois, de toutes nouvelles attractions.

Petit problème : à certains endroits, notamment à hauteur des centrales nucléaires, plus précisément sur les sites du Bugey et de Creys-Malville, les berges du Rhône seraient trop rapprochées pour laisser passer le gros engin, fonction bien évidemment inverse de la vigueur du patron du site de vente en ligne. 

« Si nous voulons éviter une catastrophe similaire à celle de l’Ever given, il va de soi que nous devons agrandir le lit mineur du Rhône », lance un ingénieur français approché par le milliardaire. « Quant à la question des ponts qui traversent le fleuve, celle-ci est déjà réglée… J’ai deux-trois amis corses qui se réjouissent d’écouler leurs stocks de dynamite ! Au pire, je demanderai aux communistes ! Cela leur rappellera quand ils faisaient sauter les chemins de fers durant la Seconde guerre mondiale ! », ajoute le maître d’œuvre. 

Quand bien même la France serait déjà acquise à la cause du patron d’Amazon, une ville d’irréductibles genevois située au bout du lac éponyme pourrait causer du tort au projet de vacances du milliardaire américain. Et pour cause, les autorités de Genève ne se sont pas encore prononcées sur la possibilité de démonter les ponts – de Sous-Terre ; de la Coulouvrenière et du Mont-Blanc, notamment – qui entraveraient le passage du yacht. La conseillère administrative en charge du département de l’aménagement, des constructions et de la mobilité islamo-gauchiste, Frédérique Perler, aurait néanmoins déjà fait remarquer à ses collègues qu’il s’agirait là d’un « coup d’accélérateur » dans son projet « d’emmerder les automobilistes ».

La Rédaction. 

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