Santé

Jésus Christ en garde-à-vue après avoir tenté de revenir illégalement à la vie

On ne dé-décède pas comme ça en Suisse, auraient ajouté les autorités genevoises qui avaient déjà enterré le fils du Seigneur et réglé la note de sa sépulture aux frais du contribuable.

Il paraît que Jésus serait ressuscité le troisième jour après sa mort, mécontent du traitement inhumain infligé à sa dépouille de pouilleux austère et sans le sou. Pourtant, c’est le quotidien de beaucoup d’individus qui n’ont pas les moyens de se financer une sépulture au cimetière des Rois que d’être jetés à la fosse commune, qu’on dénomme aujourd’hui vulgairement l’incinérateur, pour être ensuite dispersé comme un engrais sur la pelouse flambant neuve du Stade de Genève. 

Or, ce troisième jour, lundi de Pâques pour ceux qui n’auraient pas encore compris qui leur permet de flâner chez eux alors qu’ils devraient normalement se trouver sur les lieux de leur labeur à écluser leur quatrième café du matin pour compenser les tremblements du delirium tremens qui les prend régulièrement à la sortie du week-end, Jésus Christ, dans le plus simple appareil, a été arrêté par les autorités et conduit en garde-à-vue dans les geôles du Palais de Justice où il recevra, en plus d’une bonne leçon de correction orthographique, quelques coups de fouets et de martinet sans avoir droit de crier sa douleur, ou, fût-il pratiquant du masochisme, sa joie. 

Et pour cause, Jésus aurait enfreint pas moins de deux règles essentielles à la vie en communauté : l’une, celle de porter des vêtements ; l’autre, celle de ressusciter inopinément sans même avoir pris le temps d’en informer l’office cantonal de la population et des migrations, laquelle aurait eu bien du mal à suivre ce personnage qui, on le rappelle à toutes fins utiles, est tout de même un migrant. 

En somme, Jésus serait revenu illégalement à la vie et aurait fini en prison. Un courrier a d’ores et déjà été adressé à son Père pour que ce dernier règle le montant de l’amende inhérente à l’atteinte aux bonnes mœurs de son fils en plus de la caution demandée pour laisser filer cet individu suspect à la barbe trop longue pour être de chez nous. 

La Rédaction. 

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