Genève

La directrice n’a pas pu rencontrer les occupants de l’Université de Genève car elle avait zumba

Chaleureusement invitée au rassemblement organisé tout à l’heure à 14h30 dans le hall de l’Université de Genève, la toute nouvelle directrice de l’établissement ne s’y est pas rendue. La faute à un cours de zumba qui « tombait au même moment », a expliqué cette dernière aux occupants.

Le dialogue entre la directrice de l’Université de Genève et celles et ceux qui occupent actuellement le hall d’Uni-Mail – afin de demander l’adoption de mesures visant à faire pression sur l’Etat d’Israël afin d’en finir avec le génocide en cours à Gaza ainsi qu’avec le régime d’apartheid mis en place à l’encontre des Palestiniens – n’aura pas lieu. Et pour cause, bien que chaleureusement invitée à participer à un grand rassemblement de solidarité, tout à l’heure à 14h30, Audrey Leuba ne s’est pas rendue sur place. Rien à voir avec un manque de courage. Encore moins avec la peur de se faire entarter puisque les militants pour la Palestine libre ne sont pas violents – preuve en est leur appel au cessez-le-feu. En effet, si Audrey Leuba n’a pas pu discuter avec les occupants·tes d’Uni-Mail tout à l’heure, c’est parce qu’elle avait zumba. « Hélas, mon cours tombait au même moment ! », a-t-elle ainsi vainement tenté d’expliquer à ces dangereux islamo-gauchistes* qui n’ont rien voulu savoir et ont alors éhontément instrumentalisé ce contretemps afin de la tourner en dérision, d’une part, et de nourrir leur propagande – NDLR : celle de la paix, mais de la propagande quand même – d’autre part.

Soucieuse, toutefois, de trouver une issue, Audrey Leuba a bien voulu faire un pas vers les occupants·tes wokistes d’Uni-Mail. « Si vous voulez me rencontrer, je vous prie de bien vouloir prendre rendez-vous en vous adressant à mon secrétaire, lequel vous redirigera vers mon secrétaire-adjoint qui regardera avec Annie, ma préposée à l’agenda, afin de fixer une date », leur a-t-elle ainsi communiqué tout à l’heure afin d’apaiser la situation. Selon notre source – qui est la même que Philippe Nantermod quand il écrit des trucs –, ces derniers·ères oraniseront bientôt une assemblée générale pour déterminer s’ils doivent l’insulter vertement ou de façon subtile.

La Rédaction.

*Source : Philippe Nantermod dans sa chronique qui lui vaudra sans doute le prix Pulitzer tant elle vise juste contrairement à lui, même quand il y a la petite mouche au fond des pissoirs.

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