Politique

L’Union populaire veut se faire appeler « la droite » pour que les gens votent pour elle

Nouvelle stratégie pour la liste d’Union populaire, en vue du deuxième tour des élections au Conseil d’État genevois. Celle-ci devrait s’appeler « la droite » afin de confondre les trente et quelques pourcents des électeurs genevois qui votent encore.

Défaite de famille pour la gauche genevoise ce dimanche : aucune des deux formations politiques défendant réellement la veuve et l’orphelin ne passe la barre du quorum. Résultat, un tiers des sièges échoient à la droite « ras-le-bol » qui, quand on lui demande précisément de quoi elle a ras-le-bol, est incapable de détailler les modalités de son exaspération ce qui, du reste, se comprend parfaitement puisque le ras-le-bol n’est pas plus un projet politique que nous sommes moines. Un tiers des voix échoient également à la droite molle ou plutôt dure d’oreille s’agissant de tout ce qui a trait à autre chose – au hasard, l’écologie – que sa sacro-sainte économie libérale débile, à tout le moins aussi stable que pépé René, 89 ans, double prothèse de hanche et arthrite sur 99.9% des articulations. Un dernier tiers, enfin, revient à la gauche du même acabit qui fait désormais son usuelle manche quinquennale à bâbord afin de se maintenir au conseil d’État. Qu’on se le dise : ça va pour cette fois. Mais ne comptez pas sur les stagiaires de la Biturne dans cinq ans… Enfin, comptez sur nous pour réécrire que vous n’aurez pas nos voix et puis, faute de mieux, pour finir quand même par glisser un bulletin avec vos noms dans l’urne, car tel est notre fardeau. #FrodonSacquet #SamGamegieLeBrave.

Notre coup de gueule étant, évoquons la gauche de combat ! Mais oui, celle du leader charismatique naturel Jean Burgermeister. Car celle-ci se réunissait ce jourd’hui afin de discuter stratégie de la win qui gagne en vue du second tour des élections au Conseil d’État, le 30 avril prochain. De ces douze heures de brainstroming, elle ressortait d’ailleurs plus galvanisée que jamais ; nous en voulons pour preuve un renouveau de leur stratégie de la mort qui tue qui consiste à adopter le même nom que ses concurrents pour embrouiller l’électeur : « Nous allons probablement faire campagne sous le nom de ‘’la droite’’ », déclarait ainsi le porte-parole du parti en fin d’après-midi. « Ah, et puis on ne va plus trop se casser la tête à réfléchir à un programme politique », ajoutait ce dernier. « Désormais vous aurez des slogans pétés et les affiches avec des ‘’ça suffit !’’ ou des ‘’marre !’’, c’est selon. « Et puis, puisque Le MCG obtient des sièges en faisant des affiches avec le cul, ne comptez pas sur nous pour remettre des sous dans un graphiste ! »

Voilà qui a le mérite d’être clair.

La Rédaction.

 

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