Optimisation fiscale

La moitié de l’école Moser sombre dans la dépression après l’annonce de la fermeture du Java

Le célèbre night-club réservé à celles et ceux qui possèdent des thunes et sont à l’aise financièrement fermera provisoirement ses portes le 16 décembre prochain. Les élèves de l’école Moser ont, pour ainsi dire, mal vécu la nouvelle…

Exit les cocktails à cinquante francs et les bières à vingt. Après une ultime soirée en décembre prochain, le Java fermera ses portes et ce pour au moins deux ans, faute aux rénovations de l’hôtel qui l’abrite. Si cette nouvelle est jugée « plutôt bonne » du côté de toutes celles et ceux qui ont encore non seulement des goûts musicaux mais également un peu de dignité, elle a toutefois été très mal accueillie par une grande partie des collégiens de l’école Moser. « La fermeture du Java me plonge dans un profond désarroi », commente à cet égard Jean-Amédée-Francis troisième du nom, étudiant en M2 au sein de l’établissement privé. « Je ne sais pas ce que je vais faire de mes soirées et encore moins de mon argent lorsque le Java aura fermé », témoigne pour sa part sa camarade de classe, Clotilde-Violette de Verneuil, duchesse du Listenbourg.

Selon les centaines de témoignages recueillis par les experts, plus de la moitié des étudiants et des étudiantes de l’école Moser auraient ainsi plongé dans une « profonde détresse », voire carrément « sombré dans la dépression » suite à l’annonce de la fermeture du Java sur les réseaux sociaux. « La situation est grave. Si rien n’est fait, c’est plus d’un millier d’adolescents qui risquent l’échec scolaire ! », s’inquiètent les spécialistes. En effet, « tout comme le pastis participe de l’équilibre psychologique des piliers de bars, les soirées au Java sont essentielles à la stabilité émotionnelle des fils et fille de », soulignent ces derniers. D’ailleurs, « nous ne possédons pour l’instant que des retours d’étudiants et d’étudiantes de l’école Moser, mais c’est l’ensemble des écoles privées du canton qui risquent d’être touchées ! », préviennent les chercheurs.

Alertés, la Ville de Genève et le canton n’ont pour l’instant pas souhaité commenter la situation ni prendre des mesures pourtant essentielles – comme la privatisation d’une salle communale, ou encore la transformation de la faculté de lettres, inutile de toute manière, en gigantesque boîte de nuit réservée à l’élite du canton – afin d’empêcher ces jeunes gens de tomber dans la déprime. Cela étant, un comité de parents s’est néanmoins constitué afin de menacer les autorités de quitter le territoire si rien n’était entrepris pour garantir la santé mentale de leurs rejetons choisis naturellement par le destin pour occuper un jour une fonction de cadre. « Vous avez le choix : nos enfants ou nos impôts ! », ont-ils ainsi communiqué au Conseil d’État sous forme d’ultimatum. Bien qu’il ne subsiste de doute que sur le lieu qui sera soustrait à la collectivité pour permettre à ces enfants-rois de « vivre leur jeunesse comme il se doit », la réponse de ce dernier se fait encore cruellement attendre. Espérons cependant qu’elle arrivera avant la date butoir, précisée dans la lettre, du 11 décembre prochain.  

La Rédaction.

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