France

La nomination d’un Premier ministre devrait encore attendre 2 ou 3 semaines, le temps qu’Emmanuel Macron se remette de ses émotions

Les affaires, suspendues durant les JO, reprennent ! En France, la nomination d’un Premier ministre de gauche revient donc à l’ordre du jour. Mais pas pour Macron, lequel doit d’abord se « remettre de ses émotions » avant de décider quoi que ce soit.

Fini les Jeux olympiques et la trêve habituellement observée à l’occasion de cette grande foire aux médailles et à la saucisse – sauf pour Benjamin Netanyahou bien sûr, qui a pour sa part profité de ce que tout le monde regardait ailleurs pour intensifier les bombardements sur Gaza. Les affaires reprennent, en effet. Et pour Emmanuel Macron s’agit-il désormais de se prononcer sur la candidature de Lucie Castets au poste de Première ministre de la République bananière française. Rien que ça. Ou seulement ça. Car la tradition voudrait qu’il enregistre la proposition qui lui est faite par le premier groupe politique de son Parlement, pas qu’il fasse tout ce qui est en son pouvoir pour l’entraver.

Si l’on devait donc s’attendre à une désignation rapide après les JO, c’était toutefois sans compter sur les émotions vécues par Manu durant ces derniers. En conférence de presse ce matin, celui-ci a en effet déclaré qu’il lui faudrait au moins « deux ou trois semaines, si ce n’est plus » pour se remettre de son exaltation et que, durant ce laps de temps, « aucune décision qui pourrait affecter de près ou de loin le devenir de la France ne pourrait être prise. » Une proposition bien entendue acclamée sur les plateaux de télévision appartenant à son ami Rodolphe Saadé et par pléthore de personnes insignifiantes – cependant qu’elles apparaissent souvent dans les médias – comme Raphaël Enthoven, Bernard-Henri Lévy ou encore Alain Finkielkraut.

Par la suite, ce sera sans doute « la situation en Ukraine » qui l’obligera à repousser encore la nomination d’un Premier ministre. Puis « les hémorroïdes de Brigitte ». Suivi « de sels un peu mous » ne le mettant pas dans les meilleures dispositions pour choisir le successeur de Gabriel Attal qui conservera donc son poste jusqu’à nouvel ordre, ce qui est bien pratique pour accéder en toute discrétion aux palais de l’Hexagone. Et ainsi de suite jusqu’en 2027. Alors, la situation obligera qu’un successeur désigné par Emmanuel Macron reprenne les rênes. Comment pourrait-il en être autrement ? On ne lésine pas sur les moyens pour empêcher les « extrêmes » d’arriver au pouvoir.

La Rédaction. 

Crédit photo: dominiopublico.gov.br

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