Politique

La première université d’été de l’UDC aura lieu en Tunisie

L’Europe n’est plus la destination préférée des migrants de tous les pays – unissez-vous ! Ces derniers préfèrent en effet tenter leur chance en Tunisie, pays qui offre de meilleures perspectives d’ascension sociale et une bien meilleure vue sur la mer. L’UDC y voit l’occasion de diffuser ses thèses et son savoir-faire.

Voilà, on y est : l’Europe n’est plus si attractive que les migrants de tous les pays – unissez-vous ! – s’en vont désormais en quête d’hospitalité dans des pays qui, deux décennies auparavant, alimentaient encore les fantasmes des partis d’extrêmes-droite du Vieux Continent. C’est notamment le cas pour la Tunisie dont le président Kaïs Saïed a récemment appelé à prendre des « mesures urgentes » contre l’immigration clandestine, source de « violence et de crimes », dit-il. Une rhétorique qui n’est pas sans rappeler celle du parti agrarien, lequel, ayant eu vent du mécontentement du Tunisien vis-à-vis des migrants d’Afrique sub-saharienne, a d’ores et déjà annoncé son intention de tenir sa première université d’été au Club Med de Djerba. « D’aucuns nous qualifiaient de racistes et d’anti-intellectualistes, preuve du contraire est que notre première université d’été se tiendra en Tunisie ! », a ainsi annoncé fièrement la tête de lance, de truc et parfois aussi à claques de l’Union démocratique du centre, Albert Rösti. « Selon mes informations, la Suisse et la Tunisie partagent quelques préoccupations en matière d’immigration. Nous avons cependant ici davantage d’expérience en la matière ! », a ensuite ajouté le conseiller fédéral en invoquant la nécessité « transmettre » et de « partager » ce « savoir-faire » acquis au prix de longues heures passées dans des soirées et festivals de type Nuit pour le sang

En Suisse, l’UDC n’a en effet pas son pareil en matière de confections d’affiches racistes cependant qu’elles ne sont pas considérées comme telles par la justice et, du même coup, par la Rédaction de la Biturne de Genève qui s’exposerait sinon à une plainte pour diffamation. Pareil pour les saillies régulières de ses membres à deux doigts tomber sous le coup de la norme pénale idoine. « Flirter avec les limites ne s’apprend pas du jour au lendemain ! C’est un savoir-faire qui, à l’instar du whisky, mature en fût de chêne ! », souligne un autre membre de l’UDC. 

Gardons toutefois à l’esprit qu’il y a parfois des choses qui, comme la paire de ski que vous vous êtes achetés dans la perspective de devenir le prochain Marco Odermatt, ne devraient jamais sortir de la cave.

La Rédaction. 

Leave a Comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*