Santé

La RTS demande à ses employés de ne plus se faire livrer au boulot

La poudre tonique bolivienne directement livrée à la tour de la RTS, c’est bientôt terminé selon son directeur. Trop souvent confondue avec de l’anthrax, celle-ci va être interdite et un chien renifleur s’occupera désormais d’inspecter le courrier avant que le type en CDD qui le distribue ne fasse sa tournée.   

Fausse alerte à la Radio Télévision Suisse (RTS), qui a cru hier matin être victime d’un attentat. Après analyse, le kilo et demi de poudre blanche découvert dans un colis adressé au Département société et culture ne contenait aucune trace d’anthrax mais la consommation hebdomadaire du service, lequel avait pris pour habitude de se faire livrer directement à la RTS « parce que c’était plus pratique comme ça pour twinter les gens, etc. », a justifié sa cheffe auprès de sa hiérarchie qui, magnanime, l’a alors immédiatement comprise et pardonnée. 

Tout part d’une erreur du type en CDD qui s’occupe de distribuer le courrier depuis maintenant cinq ans en attendant de pouvoir obtenir un poste au sein du média. Après que celui-ci a malencontreusement confondu deux Départements, Mireille de la comptabilité s’est en effet retrouvée nez à nez avec un énorme sachet de poudre blanche. Or, Mireille, 63 ans, se souvient comme si c’était hier des attaques à l’enveloppe contaminée au bacille de charbon qui se sont déroulées une semaine seulement après les attentats du 11 septembre 2001. Elle lançait, cela étant, l’alerte. « J’ai bien cru qu’on ciblait nos journalistes ! », témoigne ainsi cette dernière. « Qu’on voulait les faire taire parce qu’ils dérangent ! », n’hésite-t-elle du reste pas à affirmer comme si ces derniers faisaient, à l’instar de Médiapart, Gotham City ou encore Public Eye, réellement office de poil à gratter. 

Bien que finalement bénin, l’incident matinal a nécessité l’intervention de la police cantonale, sur le coup des dix heures du matin. La tour bouclée, l’intégralité des employés de la RTS déferlaient alors sur la rue de l’École-de-Médecine qui réalisait son chiffre d’affaires pour les six mois à venir. Deux heures après le début de l’évènement, la police rétablissait toutefois la situation. « D’après Gégé qui n’est pas le dernier à s’y connaître en poudre, celle-ci n’est pas dangereuse. Selon lui, elle est même plutôt bonne ! », communiquait alors son porte-parole tandis que, profitant de la disponibilité de tout le monde, la direction de la RTS demandait à ses employés de ne plus faire se faire livrer au boulot. « C’est dommage », regrettait ostensiblement le producteur d’Infrarouge, Alexis Favre. Et de préciser : « Je ne dis pas ça parce que j’en consomme hein, mais parce que les interdictions c’est une pente glissante : ça commence par la poudre et ça finit par la MD, le LSD ou bien le cannabis ! » Bref, à l’avenir, les employés de la RTS devront redoubler d’astuce pour introduire des drogues au sein de la tour éponyme, située au bout du lac de Genève. Rusés, nul doute que ces derniers y parviendront. 

La Rédaction. 

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