La Suisse ferait régulièrement preuve d’un antisémitisme décomplexé, affirme un expert. Depuis le 7 octobre dernier et même avant, celle-ci prendrait en effet un malin plaisir à cautionner de scandaleuses manifestations appelant au cessez-le-feu, à la paix et au respect des droits humains mais également à battre Israël chaque fois qu’elle le peut, comme ce fut le cas samedi dernier à l’Eurovision.
En présentant une chanson somme toute qualitative, interprétée par un⋅e artiste de talent et si charismatique qu’il en énerve du parti socialiste à l’UDC, la Suisse avait mis toutes les chances de son côté pour remporter l’Eurovision 2024. Pari gagnant du reste puisque, pour le plus grand plaisir des trois Pékins qui regardent l’émission ainsi que celui de Jean-Marc Richard – lequel a fini par la trouver sa fameuse poule aux œufs d’or – c’est ce qui advint samedi dernier.
Une victoire immédiatement saluée par toute la communauté non-binaire – c’est-à-dire vingt-trois personnes – ainsi que par les individus déconstruits de tous les pays – c’est-à-dire dix personnes – qui, de loin, ne fut toutefois pas du goût de tout le monde… « En 2022, tout le monde avait laissé gagner l’Ukraine, alors que nous n’avions terminé que cinquièmes », réagissait en effet Benjamin Netanyahu, au moins autant dévasté que la bande de Gaza, quelques minutes après la victoire de Nemo. « C’est clairement un double-standard ! », ajoutait-il alors. « Déjà que nous subissons la pire attaque de l’histoire de l’univers tout entier, nous devrions encore faire nos preuves pour gagner des concours internationaux !? », questionnait également ce dernier.
Soucieuse de ne pas jeter de l’huile sur le feu, la Suisse faisait alors comme on fait quand un gamin pique une crise : elle ne réagissait pas. Une semaine plus tard, Benjamin lui en veut néanmoins encore fermement : « De la part d’un pays aussi prompt à collaborer avec l’occupant, je m’attendais à mieux ! », a-t-il ainsi lancé ce matin dans la presse en invitant le pays du fromage, de l’exportation d’armes et de l’évasion fiscale à suggérer au jury de l’Eurovision de revoir son jugement en faveur de l’artiste israélien. « Nan, vraiment, ce serait la moindre des choses ! », a également ajouté le dirigeant qui est à la modération ce que le calme et la sérénité sont au Dalaï-lama.
Il est vrai que la Suisse n’en est pas à son premier coup bas à l’endroit d’Israël. L’année dernière, la Nati avait infligé une sérieuse déculottée – 3-0 – à l’équipe d’Israël. « Si j’étais un peu fou, ce que je ne suis évidemment pas, je dirais que la Suisse prend un malin plaisir à battre Israël dans à peu près tous les domaines et que ceci est inadmissible car nous le ressentons comme autant de coups de poignards que le Hamas nous infligerait un plein milieu du dos ! », a ainsi réaffirmé ce matin le dirigeant du petit Etat méditerranéen. Et de conclure : « Moi qui voulais passer mes prochaines vacances à Sion sous les étoiles, vous pouvez toujours rêver ! »
La Rédaction.