Trois jours après une énième votation allant contre ses intérêts, la Romandie proclame officiellement son indépendance. Ses membres fondateurs, à savoir Genève, Vaud, le Jura, Fribourg, le Bas-Valais ainsi que Neuchâtel commenceront dès demain à établir des relations bilatérales avec la communauté internationale.
La géographie électorale du dernier scrutin est on ne peut plus claire : rien, mais alors absolument rien ne relie plus les Suisses romands aux Suisses allemands excepté peut-être leur haine commune et incommensurable des Français dont ils n’ont pourtant pas le quart de la moitié de la culture ou de la gastronomie. Partant de ce constat, la Suisse romande vient d’adresser une lettre recommandée à Berne décidant de la séparation de son territoire – moins Morat et le Haut-Valais, que les schleus peuvent se garder, dit la lettre – du reste de la Suisse primitive.
« À l’instar des hommes de Néandertal avec qui ils partagent également leur esthétique, les Suisses allemands sont totalement incapables de connecter plus de deux neurones lorsqu’ils prennent une décision », explique le Comité pour une Suisse romande libre à l’initiative de la sécession de la région éponyme. Or, « la votation de dimanche dernier a fait déborder le vase. Nous proclamons donc officiellement l’indépendance de la Suisse romande qui portera désormais le nom de ‘’Suisse romande libre’’ et commencera dès ce jeudi à établir des relations bilatérales avec la communauté internationale en tant qu’État à part entière », ajoute ce dernier.
Et si les Suisses allemands refusent parce qu’ils sont bien contents de percevoir les recettes de la péréquation genevoise – NDLR : les autres cantons faîtes un effort pour être moins pauvres svp ? « Alors nous prendrons les armes », explique un militant de la Suisse romande libre. « Bien que plus nombreux, les Suisses allemands ne nous font pas peur », précise ce dernier. En effet, « à force de se reproduire parmi, leur génétique est défaillante », dit-il. « Nous sommes donc moins mais plus fort. Cela, suffira amplement à les faire plier si Berne refusait de nous accorder notre indépendance », conclut ce dernier.
La Rédaction.
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