Economie

L’Armée va réduire sa consommation d’élastiques de jambes pour stabiliser ses finances

Contrainte de contrôler ses dépenses si elle veut se voir accorder les 31 milliards dont elle aura prochainement besoin afin d’essayer des obus de tailles différentes sur les montagnes suisses, l’Armée va « réduire sa consommation d’élastiques de jambes », a annoncé ce matin sa guide suprême, Viola Amherd. Les soldats ne devraient, cela étant, plus en disposer en quantité illimitée. 

La nouvelle a été vécue comme un choc sans précédent pour la plupart des anciens comme des nouveaux conscrits, si bien que nombre d’entre eux ont dû être hospitalisé et feront, par conséquent, grimper les primes d’assurance-maladie de l’année prochaine. À compter de 2025, les nouvelles recrues ainsi que les salariés de l’Armée suisse n’auront plus accès à une quantité illimitée d’élastiques de jambes, a en effet annoncé ce matin sa guide suprême, la conseillère fédérale Viola Amherd. Alors que la Confédération affiche une perte de 1.4 milliards de francs pour l’année 2023 et qu’il manque va venir à manquer 1 milliard à l’Armée suisse, cette mesure vise à stabiliser les finances du plus gros gouffre à fric de la Confédération juste après la consommation de blanc de Guy Parmelin. 

« Dès le départ, nous savions que cette décision ne serait pas populaire, mais elle était indispensable ! », s’est ainsi justifiée la généralissime en cheffe de la centaine de milliers de soldats ventripotents que compte la Suisse. Grâce à cette mesure, l’Armée espère en effet « économiser quelques 10 à 20 milliards », a ajouté cette dernière. La somme peut paraître folle. Elle est néanmoins inférieure à ce que coûtent les frais médicaux des soldats blessés après qu’ils se sont levés du mauvais pied ou qu’ils ont oublié de lancer la grenade dégoupillée qu’ils tenaient dans leur main – entre autres blessures débiles inhérentes à leur amateurisme. « Par rapport aux 31 milliards que nous a promis la Confédération si nous faisions mine de faire un effort, cette mesure d’économie ne constitue du reste presque rien », a également précisé la conseillère fédérale en fin de déclaration. 31 milliards, oui. Lesquels serviront notamment à tester l’aérodynamisme de toute sortes d’obus ainsi que leur pénétration dans les flancs de montagnes, mais encore à réparer les DURO endommagés par les miliciens dont l’une des principales sources de divertissement demeure d’éprouver ces bons vieux véhicules « tout-terrains », paraît-il. Comme quoi l’argent magique existe bel et bien quand ceux qui en ont le pouvoir font en sorte de le débloquer. 

La Rédaction. 

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