Genève

Le cathédrale Saint-Pierre va accueillir des rites sataniques

Une première « messe noire » devrait être célébrée le lendemain du Réveillon de la Saint-Sylvestre, le 1ejanvier 2024. Par la suite, la cathédrale devrait abriter un à deux rituels sataniques par mois. 

Bonne nouvelle pour tous les afficionados de pentagrammes, de sacrifices d’animaux et de goétie : la cathédrale Saint-Pierre, à Genève, accueillera ses premiers rites sataniques dès le début de l’année 2024. C’est après de longues et âpres négociations que les parties prenantes, à savoir l’Église protestante de Genève ainsi que le groupe les Enfants de Belzébuth, sous l’égide duquel se regroupent plusieurs centaines de cercles sataniques issus des confins de l’Europe entière, sont arrivés à un accord permettant au second de louer l’édifice religieux dominant la Vieille-Ville de la cité de Calvin. 

Une première « messe noire » devrait ainsi être célébrée juste après le Réveillon de la Saint-Sylvestre, soit le soir du 1e janvier, suivie de cérémonies régulières toutes les deux à trois semaines. Là, des femmes complètements nues devraient s’installer en lieu et place de l’autel ; l’eau bénite devrait être remplacée par de l’urine et, cela va de soi, toutes les croix devraient être retournées afin de se conformer aux inversions blasphématoires et sacrilèges caractéristiques des rituels sataniques. Dans la mesure où ces derniers ne sont limités que par la seule imagination des participants, ce ne sont toutefois pas les seules pratiques auxquelles devraient s’adonner les Enfants de Belzébuth. D’un commun accord avec le secrétariat général de la Cathédrale Saint-Pierre, il a néanmoins été convenu que le secret le plus total entoureraient ces dernières afin de ne pas plus effaroucher bigots, adorateurs de bénitiers et échotiers du journal Le Peuple qu’ils ne le sont déjà par l’existence.

L’annonce de la signature de la convention liant les deux parties n’a toutefois encore provoqué aucune réaction, ni médiatique ni de la société civile. On ignore pourquoi mais, à vrai dire, quoi de plus normal ? Ne s’en tape-t-on pas comme de l’an quarante des offices religieux ?

La Rédaction.   

Leave a Comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*