Genève

Le lobby motocycliste propose la création d’une ZAD en lieu et place du Pont du Mont-Blanc

Une ZAD, plus communément appelée « zone à défendre », par les militants écolo-gauchistes, et « association de malfaiteurs », par le parti libéral-radical, c’est quoi ? Selon Wikipédia, il s’agit d’un squat à vocation politique. Autrement dit, un lieu de tension où s’affrontent à coup d’assemblées délibératives les meilleurs rhéteurs en sarouel de la République. Un lieu où on mange bio pour militer contre les injustices et les inégalités flagrantes entre les bosseurs et les fainéants. 

Or, les militants du lobby motocycliste viennent de donner à ce terme, généralement associé à une pensée de gauche, un sens totalement nouveau. En effet, ces derniers proposent la création d’un squat sauvage en plein milieu du Pont du Mont-Blanc. Leurs revendications : les cyclistes doivent payer le stationnement de leurs engins de la mort dans l’enceinte de la Ville de Genève.

Pour leur porte-parole et fer-de-lance Luc Barthassat, il s’agit d’une question d’équité. Si les grosses motos qui font du bruit paient le stationnement, les petits vélos qui ne servent à rien d’autre qu’à se faire mousser en se prenant pour les nouveaux Greta Thunberg doivent également contribuer aux rentrées fiscales de l’État. D’ajouter : « les autorités n’ont de cesse de leur peindre des marquages au sol, de surélever les trottoirs pour qu’ils puissent narguer les voitures de plus haut et j’en passe ! Alors ils doivent passer à la caisse ! ». 

Ainsi, la moitié des trois-cents manifestants et autres cavaleurs à gros engins venus protester le vendredi 3 juillet dernier contre les autoroutes cyclables du canton ont décidé d’occuper le Pont jusqu’à obtenir gain de cause ou que mort s’ensuive. Des tantes arborant des jaquettes Harley-Davidson sont d’ores et déjà sur place et des projections des meilleurs films de Benito Mussolini sont au programme ! L’ancien conseiller d’État invite par ailleurs tous les intéressés à se présenter à la tente principale munis d’un certificat de bonne vie et mœurs. Bien entendu tous les militants d’Ensemble à gauche seront refoulés à l’entrée et ceci à grand renforts de coup de pieds aux fesses. 

La Rédaction. 

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