Politique

Le MCG demande l’établissement d’un contrôle de l’eau aux frontières

L’eau doit être contrôlée plus sévèrement lorsqu’elle transite de France en Suisse, demande le Mouvement Citoyen Genevois. Ceci pour éviter une prochaine « cacastrophe ».

Médisants écririons-nous qu’on n’entend pas beaucoup le Mouvement Citoyen Genevois (MCG) depuis qu’il a glané quelques trois strapontins supplémentaires au Grand Conseil en avril dernier. Quel dommage, du reste, lui qui avait tant à cœur de s’attaquer au problème du pouvoir d’achat et plus généralement à celui du niveau de vie de la majorité des Genevois qui n’a de cesse de baisser depuis au moins deux décennies. Médisant, tel aurait été le sucre que nous aurions cassé sur le dos du MCG en ajoutant qu’il n’a jamais – ô grand jamais – proposé, fait voter ni même soutenu quelque projet politique qui fût dans l’intérêt des classes moyennes ou populaires. C’était toutefois sans compter le récent bris de son silence non pas, certes, pour demander plus de redistribution ou que chacun respecte les règles du jeu, mais pour exiger, comme en témoigne sa lettre adressée tout à l’heure au Conseil d’État, que celui-ci établisse un « contrôle des molécules d’eau aux frontières. » Traduction : que les Services industriels s’érigent en douaniers pour vérifier la qualité des cours d’eau et rivières qui, de France, transitent par le territoire genevois avant de rejoindre à nouveau le pays des LBD et des droits de l’homme – à savoir Emmanuel Macron, qui les a tous tandis que ses concitoyens ont simplement l’obligation de la fermer. 

À la base de cette demande et du terme de la sieste des élus du MCG : la récente pollution de l’Arve par des déjections inhérentes à un arrêt inexpliqué, le 12 juillet dernier, de la station d’épuration (STEP) d’Ocybèle, située à Gaillard en Haute-Savoie. Le caca de tous les Français du coin avait alors été déversé tel quel dans la rivière. Par suite, les autorités genevoises avaient déconseillé à toutes et tous, excepté les gauchistes, de se baigner dans le Rhône en aval de la Jonction. « Trop c’est trop ! », avait alors immédiatement réagi sur Facebook, dans un groupe intitulé GENÈVE D’ABORD – POUR METTRE TOUT LES FRANÇAIS DEHORS !!! (sic), un élu du parti régionaliste. « Ils ont envahi nos routes. Nos cafés ! Nos hôpitaux ! Et maintenant ils s’en prennent à nos cours d’eau !? C’est inadmissible ! », détaillait ensuite ce dernier non sans exhaler une pointe de colère. 

Pour l’heure, et de même que tous les chemins mènent à Rome, les premiers éléments de l’enquête visant à élucider les causes du dysfonctionnement de l’installation de traitement des eaux usées conduisent aux émeutiers. Selon un éditorialiste de CNews, ces derniers s’en seraient en effet pris à la STEP après l’avoir confondue avec un McDonald’s – à l’odeur. N’y trouvant toutefois pas la viande à leur goût, ces derniers auraient mis à sac l’endroit et piqué tous les écrans du centre de contrôle, ce qui aurait provoqué la catastrophe. L’enquête est néanmoins toujours en cours et les prochains jours devraient permettent de faire toute la lumière sur cette affaire d’ores et déjà intitulée par les plus plaisantins du PAG* : « la cacastrophe »

La Rédaction. 

*Paysage audiovisuel genevois. 

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