Trop cher à entretenir, pas ouf et finalement peu pratique comme lieu public, le parc des Bastions devrait être vendu à un particulier, estiment les élus de droite municipale – allant du Centre jusqu’à l’UDC – de la Ville de Genève. Pour circuler, les gens n’ont qu’à passer par les rues adjacentes, affirment également ces derniers.
Les polémiques s’enchaînent et se ressemblent en Ville de Genève, à croire que le logiciel néo-libéral des élus de droite – qui les créent, les nourrissent et s’en repaissent ensuite comme autant de crève-la-faim faims prêts à sauter sur une cuisse de poulet – nécessite une mise à jour depuis la dernière effectuée bien avant la naissance du web, dans les locaux du CERN. Après une première série de houleux débats, mardi soir, s’agissant de débloquer un crédit de 21,5 millions destiné au rachat de la villa Masset du dessinateur du Guide du zizi sexuel, Zep, le législatif de la Ville de Genève examinera en effet s’il veut céder le parc des Bastions – pour la modique somme de 1 franc symbolique, car les riches ne paient rien c’est bien connu – à un héritier ou à un autre de la cité de Calvin.
C’est encore une fois le seum d’individus de droite défaits qui a provoqué l’inscription de cet objet à l’ordre du jour du prochain conseil municipal de la Ville. N’ayant en effet pas pu empêcher le déblocage des 21,5 millions susmentionnés, ces derniers ont décidé de riposter façon œil pour œil dent pour dent, en proposant la cession du parc de Bastions qu’ils jugent du reste « trop cher à entretenir » pour ce qu’ils y vont, « pas ouf » et « finalement peu pratique » en raison de la difficulté de se parquer à l’intérieur avec sa voiture. Le projet de résolution co-signé par le Centre, le PLR, l’UDC ainsi que le MCG s’intitule sobrement « pour que le parc des Bastions devienne enfin utile à quelqu’un ! Merde enfin ! ». Quant aux gens qui l’empruntaient pour circuler, ils « n’auront qu’à en faire le tour ! », précisent les élus du camp bourgeois. Tout pour le peuple, tel est leur devise.
La Rédaction
