Politique

Le parti socialiste entame une grande purge stalinienne pour se défaire de ses éléments « violents »

Social-démocrate depuis maintenant plusieurs décennies, le parti socialiste a néanmoins décidé de se purger de l’intérieur, comme au bon vieux temps. Il y aurait selon lui trop d’éléments « violents » et « révolutionnaires » en son sein.

S’il est libéral, le parti socialiste suisse (PSS) n’en demeure pas moins socialiste justement. C’est-à-dire l’héritier de méthodes pour le moins douteuses qui consistent essentiellement à se séparer parfois violemment de ses cadres et de ses éléments jugés les moins en phase avec la ligne politique du parti. On ne s’étonnera ainsi pas que la direction du PSS en vienne aujourd’hui à vouloir évincer ses éléments perturbateurs ; en d’autres termes, qu’elle envisage d’éliminer ceux qui, comme son responsable réseaux sociaux, n’hésitent pas à appeler à la haine, à la violence ainsi que les numéros verts mis à disposition par le gouvernement français – engendrant un surcoût que le parti ne peut pas se permettre financièrement. « Nous, on veut des gens comme Berset, Jans ou Baume-Schneider », a ainsi déclamé le président du parti, Cédric Wermuth – NDLR : l’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération –, lors d’une conférence de presse marquant le début d’une gigantesque chasse à l’homme au sein du PSS. « C’est-à-dire des gens qui peuvent se présenter à une tribune et décider de baisses d’impôts sur les dividendes, sur la fortune ou encore une augmentation de l’âge de la retraite des femmes ou de la TVA sans trembler des genoux », a poursuivi ce dernier.

En termes de moyens, le PSS devrait se servir de l’unique fusil-mitrailleur à sa disposition, lequel se trouve actuellement dans la cave du seul de ses membres qui est parvenu à terminer son service militaire. « Comme tout le monde, celui-ci a en effet volé des douilles et nous allons donc planter quelques poteaux dans le sol d’une plaine inoccupée en Suisse centrale afin de former un peloton d’exécution », détaille le secrétariat du parti. « Vu le nombre de personnes qui font le choix du PS par défaut, c’est-à-dire faute d’une véritable force de gauche radicale, cela devrait néanmoins prendre un peu de temps », poursuit ce dernier. « Avec de la persévérance, nous parviendront toutefois à refaire du parti socialiste ce qu’il était jadis ! », conclut-il. Quoi donc ? Un repère de mous du genou ?

La Rédaction.

Crédit photo : “File:RIAN archive 377427 Stalin and famous collective farmers Demchenko and Angelina at the X Congress of the Young Communist League.jpg” by Shagin / Иван Шагин is licensed under CC BY-SA 3.0.

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