Augmenté de près de 20% pour atteindre 450’000 francs par année, le salaire du directeur général des Hôpitaux universitaires de Genève est passé d’« indécent » à « b%*del de m%*de, qui mérite de gagner autant d’argent !? »
Immobile depuis 2013, le salaire de l’actuel directeur général des HUG augmentera d’environ 20% en 2023, a appris avant-hier la Rédaction de la Biturne de Genève. Celui-ci passera alors de 380’00 à 450’000 francs annuels et bien mérités compte tenu de l’expertise inégalée dont jouit le CEO du groupe Hôpitaux universitaires de Genève en matière d’inspection des travaux finis.
C’est en considérant son entraînement digne des plus grands héros de Marvel – à savoir un Erasmus en Australie, deux semaines aux côtés de moines shaolins ougando-tibétains installés au Rwanda – ainsi que son « très grand humanisme » pour avoir refusé la même augmentation en 2020, alors que frappait la pandémie de covid-19 – que l’ancien Conseil d’État de la République bananière et canton de Genève a émis en mars dernier un arrêté pour faire passer la rémunération de Bébère de tout simplement « indécent » à « bordel de merde, qui mérite de gagner autant d’argent !? » eu égards aux personnes tout aussi qualifiées sinon plus – mais dotées d’un carnet d’adresse moins fourni – et pourtant prêtes à faire le job pour trois fois moins que l’individu susmentionné.
« Bébère à ces petits plus que les autres n’ont pas et que nous nous devons de reconnaître en lui offrant une augmentation équivalente à plus du salaire annuel d’un employé de mer… Euh, d’un collaborateur de l’État ! », peut-on ainsi lire dans le document justificatif. « Ce sont peut-être des détails pour vous, mais pour nous ça veut dire beaucoup et, en dernière analyse, quoi que vous en pensiez c’est nous qu’on décide ! », conclut le papier.
La Rédaction.
