Politique

Les anciens conseillers fédéraux pourront être enfermés à titre préventif deux mois avant chaque votation

Dans la sauce après qu’un petit groupe d’anciens conseillers fédéraux a, en pensant que les gens en auraient quelque chose à foutre de leur avis de gros bourg’ déconnectés de la réalité, intimé au peuple de refuser de s’accorder une 13e rentre AVS, le Conseil fédéral vient tout juste de publier une ordonnance lui permettant d’enfermer ses anciens membres, à partir de deux mois avant chaque votation. Celle-ci pourra ou non être appliquée en fonction de la gravité de l’objet soumis au vote. 

« Franchement, ils auraient mieux fait de continuer de jouer au Rummikub ! », a fustigé tout à l’heure Ignazio Cassis, lors de la réunion de crise organisée par le Conseil fédéral. Deux semaines après la publication d’une lettre paraphée par tout un groupe d’anciens conseillers fédéraux inactifs dont on est désormais certain qu’ils n’ont jamais pensé qu’à leur pomme, peut-être à celle de leur classe sociale, mais jamais à celle du 99.9% de la population, le Conseil fédéral s’est en effet réuni à Berne afin de discuter des mesures et des châtiments corporels à infliger à Adolf Ogi (UDC), Doris Leuthard (Le Centre), Johan Schneider-Ammann (PLR), Joseph Deiss (Le Centre) et Pascal(ito) Couchepin(o) (PLR) pour les punir d’avoir mis des bâtons dans les roues du camp du NON à la 13e rente AVS sur laquelle doivent prochainement se prononcer les Suisses. 

Si l’option d’un lynchage en place publique a alors d’emblée été écartée puisqu’il s’agit d’un acte pénalement répréhensible ; qu’il n’a pas non plus été possible de les interner puisque ces derniers ont, malgré les apparences, encore toute leur tête ; et qu’il n’était pas non plus question – puisque cela aurait été suspect – d’engager des assassins pour les occire et délester, par la même occasion, les finances fédérales de cinq fois deux cent mille francs d’un coup ; le Conseil fédéral s’est ainsi accordé sur leur enfermement provisoire lors des deux mois précédant chaque votation. 

« Cela évitera, à l’avenir, qu’ils nous mettent dans l’embarras ! », a, à cet égard, commenté le Chancelier de la Confédération au sortir de la rencontre. « Rassurez-vous, ils seront bien nourris et bien logés ! », a également précisé ce dernier à l’endroit de celles et ceux qui auraient de la compassion pour ces vieilles personnes désœuvrées qui n’ont pas d’autre passion que d’agiter celles de tout le monde lorsqu’ils en ont l’occasion. « Tout est bien qui finit bien, donc ! Nous sommes désormais débarrassés de ces vieux cailloux dans nos chaussures », a enfin conclu le Chancelier sans toutefois préciser si les anciens conseillers fédéraux avaient d’ores et déjà été contraints à leur domicile dans l’attente des résultats du scrutin du 3 mars prochain. Quand ils n’en auraient pas été empêchés, ces vieux prélats étendus sur une myriade d’oreillers de paresse seraient donc toujours en train de glander tandis que d’autres bossent.

La Rédaction.

Crédit photo : Par Helene C. Stikkel — Cette image a été extraite d’un autre fichier, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=728834

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