Bonne nouvelle pour les utilisateurs de deux-roues non motorisés : les automobilistes qui se garent sur une piste ou une bande cyclable seront suspendus par les pieds en place publique durant 3 jours. De quoi inciter ces derniers à chercher une place de parking plutôt que de mettre en danger les autres usagers de la route.
Les récents évènements qui se sont déroulés au sommet de l’Etat ont pratiquement réussi à éclipser cette formidable nouvelle, mais, pour information, les automobilistes qui stationneront sur une piste cyclable seront désormais suspendus par les pieds en place publique durant 3 jours. Malgré ses nombreux différends en interne, le Conseil d’Etat genevois est tombé unanimement d’accord sur cette mesure qui vise à inciter « les con*ards en SUV, ou dans des modèles plus réduits de voitures, à ne plus mettre en danger les cyclistes en se parquant sur les pistes ou bandes cyclables qui leur sont réservées », peut-on ainsi lire dans le détail de l’ordonnance intitulée sobrement « Pour lutter contre les fdp qui se parquent sur des endroits réservés aux deux-roues non motorisés » entrée en vigueur le jour de sa publication, soit mercredi passé.
En seulement trois jours, l’Office cantonal des véhicules (OCV) a ainsi reçu plus d’un millier de dénonciations dont un bon quart a d’ores et déjà été traité. Cela étant, les premières décisions administratives devraient tomber lundi prochain tandis que les premiers pendus par les pieds devraient arriver à la fin de semaine prochaine ; le temps pour l’Etat d’engager un menuisier capable de construire un échafaud suffisamment grand et solide pour accueillir une centaine d’automobilistes en même temps.
« Nous espérons, grâce à ce nouveau texte, réduire drastiquement le nombre de cyclistes percutés à cause de mongoles incapables de discerner entre une place de parking et une piste cyclable », souligne sans ambages le Conseil d’Etat visiblement excédé par le comportement des automobilistes qui, il faut bien l’avouer, est à l’égoïsme ce que le parti libéral-radical est au seum de n’avoir pas réussi à convaincre la population de voter contre ses intérêts le 3 mars dernier. Ce dernier de déclarer toutefois ne pas être certain qu’une telle mesure, quand bien même elle serait « un peu drastique », suffise à amorcer un changement de mentalité chez les automobilistes. « Inch Allah », a-t-il néanmoins lancé pour conclure : « Au pire décidera de sanctions un peu plus fortes comme le supplice de la roue. »
La Rédaction.
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