Politique

Les députés devront se soumettre à un éthylotest avant de voter

La Chancellerie fédérale exigera des parlementaires qu’ils se soumettent à un alcootest avant de voter en plénière. Au-delà d’un certain taux, leurs commandes de vote seront désactivées. 

Les élus fédéraux représentent-ils réellement l’ensemble de population ? Dieu, Allah et quelques brillants esprits – à l’instar du stagiaire de la Biturne de Genève qui rédige ces quelques lignes – seuls savent… Que non. Toutefois, la Chancellerie fédérale n’est pas loin d’être d’accord avec nous trois puisque, considérant que les conseillers nationaux font « de plus en plus n’importe quoi », celle-ci a décidé de leur imposer de souffler dans le ballon avant de prendre part aux votes. Passé 0.5‰, ces derniers seront ainsi privés de scrutin jusqu’à ce qu’ils redescendent. Une salle de dégrisement sera également installée dans l’enceinte du Palais fédéral. 

« C’est à cause de leurs choix allant systématiquement à l’encontre des intérêts du plus grand nombre ! », justifie la Chancellerie fédérale. « Franchement, tout confine à penser qu’ils sont soit extrêmement limités intellectuellement, soit constamment sous l’emprise de l’alcool », ajoute l’institution qui privilégie cependant la seconde hypothèse. Et de donner des exemples : « Vote sur la dépénalisation de l’avortement : non. Ils étaient très clairement bourrés ! Autre exemple : vote pour accorder aux foyers un délai de 90 jours au lieu de 30 pour régler leur facture d’énergie : non. Ivres là aussi. Vous en voulez encore ? Vote pour limiter le recours aux procédures-bâillons à l’égard des journalistes : non. S’ils n’étaient pas bourrés nous ne sommes pas la Chancellerie fédérale ! Un dernier pour la route : vote pour durcir le droit du bail : oui. Bilan : soit complètement khapta ou totalement ignorants que 61% des Suisses sont locataires ; un taux qui s’élève à 83% dans le canton de Bâle-Ville et à 78% à Genève ! » 

Pour les politologues de l’Université wokiste de Genève, la faute ne serait cependant pas au taux d’alcool dans le sang des conseillers nationaux. Constatant en effet une différence significative – qui la fait, justement – de comportements de vote entre les élus dits « de gauche » et ceux « de droite », ils déclarent : « Mêmes extrêmement bourrés, les premiers arrivent à comprendre que durcir le droit du bail est une mauvaise chose pour la majorité des citoyens ! On ignore cependant toujours pourquoi les seconds ne s’en rendent pas compte… Et, plus étrange encore, pourquoi les électeurs les élisent encore… »

La Rédaction. 

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